ANALYSE CH BADGE CHAUMONT

MONTRÉAL – Martin St-Louis a appelé un chat un chat après ce revers de 4-0 contre Marc-André Fleury et le Wild du Minnesota, jeudi au Centre Bell.

St-Louis a dit que son équipe avait perdu un brin de sa confiance (swagger) et qu’elle devait se replacer sur les rails après quatre revers d’affilée (0-3-1).

Dans cette soirée où les partisans ont offert une grande dose d’amour à Fleury pour son dernier tour de piste à Montréal, les Canadiens n’ont rien fait pour ébranler le Wild. Le CH n’a décoché que trois tirs en première période et cinq autres lors du deuxième engagement. Avec huit tirs après 40 périodes, les chances de gagner un match resteront toujours très faibles.

« Il nous manquait un peu de jus ce soir, a noté St-Louis. Ce n’était pas un match où il y avait beaucoup de chances de marquer pour les deux équipes. Mais je trouve qu’il nous manquait de jus. Ce n’était pas une question d’effort, il nous manquait de jus. Le Wild joue bien défensivement et il ne donne pas beaucoup d’occasions. Pour le deuxième but, la rondelle passe par-dessus la palette de Lane et ils partent sur un deux contre un. Non, c’est pas mal ça. »

Video Player is loading.
Current Time 0:00
Duration 0:00
Loaded: 0%
Stream Type LIVE
Remaining Time 0:00
 
1x
    • Chapters
    • descriptions off, selected
    • subtitles off, selected

      Wild vs Canadiens | Résumé 30/01/25

      Nick Suzuki partageait en grande partie l’opinion de son entraîneur.

      « Le Wild exerce une bonne pression et c’est une équipe qui ferme bien le jeu, a affirmé le capitaine. Nous n’avons pas généré assez de chances de marquer. Ce n’était pas notre meilleur match. C’est décevant comme résultat. »

      Le retour des mauvaises chaises

      Sur le plan psychologique, le Tricolore jouait une première rencontre depuis l’étrange blessure subie par Kaiden Guhle, victime d’une lacération au muscle du quadriceps lors de la défaite de 4-1 contre les Jets de Winnipeg, mardi.

      « C’était une blessure effrayante, a dit Suzuki. Je sais qu’il va mieux maintenant, il s’en sort bien dans les circonstances. Nous sommes tristes de le perdre. Mais la LNH n’arrêtera pas. Nous voudrons l’aider, mais nous aurons besoin de faire notre boulot sur la glace. »

      Si l’attaque n’avait aucun mordant contre le Wild, le jeu défensif n’était pas plus à son sommet. La perte d’un seul défenseur (Guhle) a fait en sorte qu’un peu tout le monde revenait dans une mauvaise chaise. Arber Xhekaj a patiné à la gauche de Lane Hutson au sein du deuxième duo. Xhekaj, qui avait connu de bons matchs dans les dernières semaines, n’a pas encore l’aplomb pour se retrouver au sein d’un top-4. Et Hutson avait besoin de jouer sur le flanc droit. Ce n’était pas l’idéal.

      Michael Matheson et Alexandre Carrier ont formé un duo pour une deuxième rencontre d’affilée. Les Québécois ont fini avec un dossier de -2 pour un deuxième match d’affilée.

      Jayden Struble, qui revient d’un court séjour avec le Rocket de Laval, a limité les dégâts à la gauche de David Savard, mais son jeu n’avait rien de trop convaincant.

      Devant le filet, Jakub Dobes a encaissé un deuxième revers d’affilée. Liam Ohgren, Marco Rossi et Devin Shore l’ont tour à tour déjoué. Sur chacun des buts du Wild, la structure défensive du CH avait cassé devant lui.

      Dobes a réalisé son plus bel arrêt du match en sortant la mitaine contre Joel Eriksson-Ek après un relais précis de Matt Boldy.

      EN PROLONGATION

      Le chiffre du match : 10
      Marc-André Fleury a signé le 76e jeu blanc de sa carrière et un troisième contre le CH. Avec 76 blanchissages, Fleury a grimpé à égalité au 10e rang de l’histoire de la LNH. Il partage cette position avec Ed Belfour et Tony Esposito.

      Un premier match pour « RHP »

      Rappelé du Rocket de Laval le 25 janvier, Rafaël Harvey-Pinard a endossé l’uniforme des Canadiens pour une première fois cette saison. Il a remplacé Michael Pezzetta à l’aile gauche du quatrième trio avec Jake Evans et Joel Armia. Harvey-Pinard a terminé le match avec un temps de jeu de 8:54.

      « Honnêtement, je me sentais assez bien, a mentionné le numéro 49. J’avais des jambes et de l’énergie, surtout en début de match. Je voulais garder un jeu simple. Je jouais un premier match dans la LNH en neuf mois. Notre trio n’a pas généré plusieurs chances de marquer, mais le Wild n’a pas obtenu plus de chances contre notre trio. »

      Une rondelle pour le gardien adverse

      À la fin du match, Jakub Dobes s’est retrouvé avec la rondelle à ses pieds lors de la sirène finale. Il a récupéré la rondelle pour la donner au capitaine du Wild, Jared Spurgeon. Le défenseur du Wild voulait conserver l’objet pour l’offrir au héros de la soirée, Fleury.

      « Fleury joue dans la LNH depuis plus de 20 ans, je lui ai dit à la fin du match que c’était un honneur pour moi de partager la glace avec lui pour cette rencontre, a dit Dobes. Il méritait cette belle soirée. Je suis heureux pour « Flower ». La défaite craint, mais c’est parfoi s bien de voir un joueur de l’autre équipe vivre un grand moment. Pour la rondelle, je trouvais que c’était la bonne chose à faire de la donner rapidement. Je ne voulais pas être méchant ! »

      Un poteau pour Slafkovsky

      Juraj Slafkovsky est celui qui a obtenu la meilleure chance de marquer contre Fleury. En deuxième période, Slafkovsky a bondi sur un retour de tir de Carrier pour décocher un tir directement sur le poteau. Fidèle à ses habitudes, Fleury a frotté son poteau quelques secondes plus tard. C’était sa façon de remercier la tige métallique. Josh Anderson a aussi cogné à la porte assez souvent avec cinq tirs dans ce match.