Le quatrième trio apporte également une contribution non négligeable à la formation de Peter DeBoer. Lors de l'avant-dernière victoire (7-3 face aux Blackhawks de Chicago), les Sharks tiraient de l'arrière 2-0 et ce sont les joueurs de soutien qui ont amorcé la remontée.
« Pour être une équipe performante durant la saison, il faut pouvoir compter sur la contribution des quatre trios à différents moments du calendrier », a déclaré Couture, toujours au réseau NBC Sports. Ce dernier fait d'ailleurs flèche de tout bois récemment avec six points à ses trois derniers matchs, tout comme son compagnon de trio Timo Meier (sept points à ses cinq derniers matchs).
Pour revenir au quatrième trio - présentement composé de Barclay Goodrow, Lukas Radil et Melker Karlsson - il a produit huit points lors des cinq derniers matchs (quatre buts, quatre passes), en plus de fournir une dose non négligeable d'intensité et d'énergie.
Les unités spéciales… et Martin Jones font bien
Jusqu'à la fin du mois de novembre, l'avantage numérique des Sharks était correct, sans plus, en prenant le 12e rang de la LNH (22,4 pour cent). Or, depuis le 2 décembre, l'équipe se classe au quatrième rang dans le circuit au chapitre de l'attaque massive (33 pour cent). Seuls le Wild du Minnesota (38,9 pour cent), les Stars de Dallas (37,5 pour cent) et le Lightning de Tampa Bay (37,5 pour cent) font mieux.
Durant cette séquence, le désavantage numérique a continué de bien faire, si bien que les Sharks occupent le troisième rang de la LNH dans cette catégorie depuis le début de la campagne (85,3 pour cent).
Il ne faudrait pas passer sous silence l'excellent travail de Martin Jones au cours des dernières semaines. Même s'il a été retiré du match après avoir flanché trois fois sur sept lancers dans la victoire face à Chicago, le gardien de 28 ans a remporté six de ses sept derniers départs n'accordant jamais plus de trois buts par match.
Après ce match difficile, Jones a rebondi de belle façon en réalisant un blanchissage face au Wild (victoire de 4-0).