32 en 32 : Aperçu du Kraken de Seattle

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 8 août et le 8 septembre. Aujourd'hui, le Kraken de Seattle.

32 EN 32 KRAKEN : Les meilleurs espoirs | Trois enjeux à surveiller | Analyse pour les poolers
Le Kraken de Seattle veut mettre sa saison inaugurale derrière lui.
Le Kraken (27-49-6) a terminé avec la troisième pire fiche de la LNH la saison dernière. Il s'est également classé à égalité au 28e rang au chapitre de la moyenne de buts par match (2,60), au 29e rang pour le rendement sur le jeu de puissance (14,6 pour cent) et à égalité au 30e échelon pour l'efficacité en infériorité numérique (74,9 pour cent).
« Tout est basé sur les résultats dans cette ligue, alors notre travail est de montrer des signes d'amélioration dans tout ce que nous faisons », a argué l'entraîneur Dave Hakstol. « En fin de compte, tout le monde est très compétitif et tu souhaites pouvoir jouer des matchs qui ont une signification tard en saison régulière afin de rivaliser pour une place en séries éliminatoires. »
Pour s'approcher de cet objectif, le Kraken a acquis plusieurs nouveaux visages durant la saison morte, incluant les attaquants Oliver Bjorkstrand (acquis dans un échange avec les Blue Jackets de Columbus le 22 juillet) et Andre Burakovsky (mis sous contrat pour cinq ans le 13 juillet) ainsi que le défenseur Justin Schultz (contrat de deux ans le 13 juillet) et le gardien Martin Jones (contrat de deux ans le 13 juillet).
« C'est certain qu'avec ce qu'avaient fait [les Golden Knights] de Vegas (présence en finale de la Coupe Stanley en 2018), les attentes étaient élevées envers [le Kraken], a mentionné Bjorkstrand. Malheureusement, ça ne s'est pas déroulé de cette façon. Je dirais donc que les attentes seront différentes cette saison. Mais collectivement, on doit faire mentir les gens et prouver qu'on forme une bonne équipe. »
Le joueur de centre Matty Beniers espère lui aussi avoir un impact cette saison. Le deuxième choix au total du repêchage de 2021 a inscrit neuf points (trois buts, six passes) en 10 rencontres, et l'offensive de Seattle s'est améliorée quand le joueur de 19 ans a joint les rangs de l'équipe après avoir signé un contrat de recrue de trois ans le 10 avril. Le Kraken a inscrit en moyenne 2,90 buts par partie et affiché un rendement de 17,2 pour cent en avantage numérique avec Beniers, contrairement à 2,56 buts par match et une efficacité de 14,1 pour cent en supériorité numérique lors des 72 premières rencontres sans lui.

Beniers pourrait être rejoint par l'attaquant Shane Wright, sélectionné au quatrième rang lors du dernier repêchage.
« Il cadre parfaitement avec nous », a dit Hakstol à propos du jeune centre de 18 ans. « […] J'ai été très impressionné par le déroulement de son été, du moment où il a été repêché jusqu'à notre camp de développement (en juillet), et maintenant j'ai hâte de voir ce dont il est capable au camp d'entraînement. Il doit simplement être concentré sur la tâche quotidienne, se sentir à l'aise avec où il en est et avoir confiance en ses moyens. »
Améliorer l'attaque du Kraken est une grosse commande pour deux adolescents, particulièrement à 5-contre-5, alors que Seattle a pris le 28e rang avec 152 buts dans cette facette du jeu. Mais Burakovsky a marqué 18 de ses 22 buts à 5-contre-5 la saison dernière, tandis que Bjorkstrand a réussi 16 de ses 28 filets à forces égales. Le retour en santé des attaquants Jaden Schwartz et Brandon Tanev devrait aider également.
Plus d'offensive et plus de temps passé en zone adverse en général devraient enlever un peu de pression des épaules des gardiens. Philipp Grubauer devrait être le numéro un, alors que Jones agira comme auxiliaire pendant que Chris Driedger se rétablit d'une opération subie le 6 juin pour soigner une déchirure d'un ligament dans son genou droit. Comme il a besoin de sept à neuf mois de réadaptation, il ratera au moins les trois premiers mois de la saison.
Grubauer a maintenu un dossier de 18-31-5 en 55 matchs la saison dernière, et son pourcentage d'arrêts de ,889 a été le pire de ses 10 saisons dans la LNH.
« Il y a beaucoup d'attention sur les statistiques des gardiens, et les statistiques de nos gardiens doivent être meilleures, a soutenu Hakstol. Nous voulons cependant responsabiliser nos gardiens en leur donnant un peu plus de marge d'erreur. »
Schultz pourrait contribuer dans ce département, lui que Hakstol a qualifié « d'excellent pour déplacer la rondelle et pour orchestrer des sorties de zone. »
Le joueur de 32 ans a remporté la Coupe Stanley deux fois avec les Penguins de Pittsburgh (2016, 2017) et il apportera l'expérience d'un vétéran dans le vestiaire.
« Quand je regarde la formation, j'ai vraiment l'impression que c'est une équipe qui pourrait être compétitive, a analysé Bjorkstrand. Mais ce n'est que sur papier, il faut ensuite effectuer le travail. […] Il faut avoir le sentiment que nous pouvons nous qualifier pour les séries éliminatoires, ça doit être l'objectif. Et encore une fois, quand je regarde la formation, je pense qu'il est permis d'y croire. »