ARLINGTON, Virgine – Max Pacioretty a pensé qu’il serait forcé de prendre sa retraite après avoir subi une deuxième déchirure du tendon d’Achille la saison dernière, mais l’attaquant croit maintenant qu’il sera en mesure de revenir au jeu cette année, dans l’uniforme des Capitals de Washington.
« Je pense que nous avons une vraiment bonne compréhension de ce qui est arrivé dans le passé et ce que nous devons faire actuellement et dans l’avenir afin que je puisse poursuivre ma carrière, a expliqué Pacioretty mardi. Je sais que j’ai encore du hockey en moi. Il y a eu un moment où je n’étais plus aussi certain, où je ne savais pas si j’allais rejouer au hockey un jour. Je viens à l’aréna chaque jour en me disant que ça pourrait être la dernière fois, alors j’en profite. »
Bien que la date du retour potentiel de Pacioretty demeure en suspens, l’attaquant de 34 ans progresse dans sa réadaptation, lui qui a patiné trois fois au cours des deux dernières semaines. C’était la première fois qu’il sautait sur la glace depuis qu’il s’est blessé au tendon d’Achille pour une deuxième fois, le 19 janvier, alors qu’il évoluait avec les Hurricanes de la Caroline.
« Je sens que je retrouve ma vie, a dit Pacioretty. Je n’ai patiné que trois fois, mais c’est ce que je suis né pour faire, et je sens que je retrouve une vie normale. J’ai beaucoup plus souvent le sourire au visage maintenant que je patine. »
Pacioretty a paraphé un contrat d’un an d’une valeur de 2 millions $ (et assorti de primes de performances de 2 millions $) avec les Capitals le 1er juillet. Il s’était déchiré le même tendon lors d’un entraînement estival le 10 août 2022 et avait dû être opéré, lui qui venait d’être échangé des Golden Knights de Vegas aux Hurricanes le 13 juillet 2022.
Il est revenu au jeu le 5 janvier et a inscrit trois buts en cinq parties avant de se blesser à nouveau.
Dans l’inconnu, Pacioretty a décidé de chercher des réponses à travers la planète. C’est à Turku, en Finlande, qu’il a été opéré le 25 janvier.
« J’ai visité la Finlande, l’Allemagne, des endroits au Canada et aux États-Unis, a raconté Pacioretty. J’ai rencontré beaucoup de spécialistes, certains des meilleurs au monde. J’ai écouté beaucoup d’opinions, mais je pense que l’on comprend bien ce que je dois faire pour redevenir moi-même. »
Pacioretty a expliqué que ses problèmes s’expliquent par le fait qu’il a, dans le passé, joué même s’il trainait des blessures.
J’ai été victime de deux fractures du pied en deux ans, et c’est à ce moment que ça s’est mis à se produire, a-t-il indiqué. Mais j’ai travaillé pour retrouver la santé et ça se passe bien en ce moment. Je trouve que l’équipe a été vraiment ouverte d’esprit pour que je puisse rencontrer le plus de spécialistes afin que je trouve les réponses, et elle m’a beaucoup aidé avec ça aussi. Nous faisons un bon boulot pour que je puisse revenir au jeu et que je demeure en santé.
Le directeur général des Capitals Brian MacLellan a dit, lundi, que Pacioretty doit suivre un horaire strict et qu’il est limité à un nombre précis de journées de patinage.
Pacioretty a précisé qu’il ne savait pas quand il pourrait ajouter des journées sur la glace à son horaire ni augmenter l’intensité de ses entraînements.
« Il y a beaucoup de choses qui sont hors de mon contrôle, a-t-il dit. J’y vais une journée sur la glace à la fois. La bonne nouvelle, c’est que je réponds bien, mais ce n’est pas moi qui vais décider si on doit augmenter la cadence ou non. J’écoute ce qu’on me dit à ce sujet, et j’offre de la rétroaction à propos de comment je me sens. Jusqu’à présent, ça se déroule vraiment bien. »
Pacioretty a ajouté qu’il avait encerclé quelques dates sur son calendrier quant à son match de retour au jeu, mais il n’a partagé cette information qu’avec sa famille. Il a amassé 645 points en 855 matchs en 15 saisons dans la LNH.
« Il y a eu un bon deux, trois mois où j’étais prêt à arrêter de jouer, a-t-il dit. J’ai passé une bonne portion de la dernière année au lit, ce qui m’a empêché de faire des activités avec ma famille et mes enfants, comme voyager pour assister à des tournois de hockey, des choses comme ça. C’était vraiment difficile pour moi. Mais quand je pense à cette situation ainsi qu’à mes enfants et ma famille, je ne veux jamais me dire que j’ai abandonné alors que j’aurais pu persévérer. C’est important de faire ça pour moi, mais aussi pour ma famille et mes enfants, pour leur montrer que nous sommes capables de relever ce défi ensemble.
« Je sais qu’il me reste encore du hockey dans le réservoir. Je suis une personne différente quand je suis sur la glace, même si ce n’est que pendant 15 minutes sans rondelles. C’est ce que je suis né pour faire, et je veux le faire aussi longtemps que possible. »