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HALIFAX - Lorsqu'on regarde le portrait d'ensemble de ce match contre l'Allemagne, il est assez facile de conclure que le Canada a fait beaucoup plus de bonnes choses que lors de sa défaite de 5-2 face à la Tchéquie en ouverture de tournoi.

Ce serait de chercher des bibittes que de mettre l'accent sur ce que la troupe de Dennis Williams aurait pu faire de mieux dans une victoire écrasante de 11-2. Il faudra toutefois plus de temps pour confirmer que la formation canadienne a retrouvé tout son aplomb, justement à cause de la faible opposition reçue.
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« Il y avait certaines choses dont on n'était pas satisfaits au dernier match, surtout au niveau de notre identité d'équipe, a commenté l'entraîneur adjoint Stéphane Julien. Rapidement dans ce match, on a vu plus d'implication physique, une meilleure possession de rondelle et plus de volonté devant le filet. »
S'il est vrai que la barre n'était pas bien haute, elle a facilement été surpassée.
« On voulait rebondir de la bonne façon et envoyer un message comme équipe après notre contre-performance, a reconnu l'attaquant québécois Joshua Roy. On savait qu'on était capables avec notre talent et nos habiletés. Il fallait juste travailler en équipe, et on l'a beaucoup mieux fait. »
Si la formation unifoliée offre le même genre de prestation contre l'Autriche, jeudi, elle signera une autre victoire facile - probablement même plus éclatante. Elle devra cependant attendre au duel contre la Suède pour trouver réponse à tous ses questionnements.
Comme ceux qui concernent les nouveaux trios formés par Williams. Le pilote a modifié ses trois premières unités pour la première fois depuis le début du camp d'entraînement de l'équipe, et le résultat a été assez convaincant, bien que le jeu à forces égales se soit fait assez rare dans le match.
Le Canada a inscrit sept de ses 12 buts avec l'avantage d'un homme et a passé 10:57 en supériorité.
« On va devoir regarder ça de plus près, a indiqué Julien. L'avantage numérique nous a donné beaucoup de rythme, et on a un peu moins vu l'effet des nouveaux trios. Dans les dix dernières minutes du match, on a aussi reposé nos meilleurs éléments en gérant le match davantage.
« Parfois, un peu de changement ça fait du bien et ça peut prendre des défaites pour brasser les cartes. Le trio de Shane Wright nous en a donné plus et j'ai bien aimé voir Joshua (Roy) avec (Logan) Stankoven et (Connor) Bedard. Je trouve qu'ils se complètent bien dans leur identité. »
De bons signaux
Wright (un but, une passe) a rapidement provoqué des choses avec Dylan Guenther (trois buts) sur son flanc droit, tandis que le trio piloté par Stankoven a affiché une chimie certaine après seulement quelques présences en début de match.
« On n'a pas eu beaucoup de temps de jeu à forces égales les trois ensemble, mais quand on en a eu, on a créé des chances quasiment à chaque présence, a souligné Roy. C'est prometteur pour le futur. On a beaucoup menacé. Ça aide quand on joue avec Bedard, qui peut la mettre dedans d'un peu partout. »
Si Bedard a récolté la majorité de ses sept points (3 buts, 4 aides) sur le jeu de puissance, les trois nouveaux complices ont uni leurs efforts sur le premier but de la jeune sensation en échappée.
« Ils ont tellement facilité mon match par leur façon de jouer, a conclu Bedard en parlant de Roy et de Stankoven. Ce sont deux joueurs incroyables et c'est vraiment plaisant de jouer avec eux. J'espère que nous pourrons continuer de bâtir là-dessus. »