Jack Eichel World Cup

Qu'a pensé Jack Eichel la première fois qu'il a entendu parler d'Équipe Amérique du Nord?

« Je me demandais comment ça allait fonctionner », a indiqué le centre des Sabres de Buffalo, la semaine dernière, pendant une réunion des membres d'Équipe Amérique du Nord par vidéoconférence, qui sera présentée jeudi à 18 h (HE) sur Sportsnet, et à 19 h sur NHL.com et sur les plateformes Facebook, Instagram TV et YouTube de NHL.

La LNH et l'Association des joueurs de la LNH avaient créé une nouvelle équipe pour la Coupe du monde 2016 à Toronto. Elle comprendrait des joueurs de 23 ans et moins provenant du Canada et des États-Unis, et elle rivaliserait contre des équipes nationales remplies de vedettes.

« Je crois que la majorité des gars qui allaient faire partie de l'équipe avaient l'habitude de représenter leur pays, et il y a beaucoup de fierté qui vient avec cela », a dit Eichel, qui a grandi à North Chelmsford au Massachusetts et qui a joué deux saisons au sein du Programme de développement de USA Hockey. Il avait précédemment représenté les États-Unis dans plusieurs tournois.

« Alors quand vous ne représentez pas votre pays, je crois que ça rend les choses un peu plus difficiles. Mais une fois la première soirée terminée, je pense que nous nous sommes unis de belle façon. »

Les 12 Américains et 11 Canadiens sont devenus les chouchous de la Coupe du monde en raison de leur vitesse et de leurs habiletés - sans oublier leur uniforme orange, gris et noir - même s'ils n'ont pas avancé plus loin que la phase de groupe. Ils ont vaincu Équipe Finlande 4-1, se sont inclinés 4-3 face à Équipe Russie, puis ont battu Équipe Suède 4-3 en prolongation.

Les souvenirs étaient si bons et encore si frais à leur mémoire que six d'entre eux - Eichel, le défenseur des Panthers de la Floride Aaron Ekblad, le centre des Red Wings de Detroit Dylan Larkin, le défenseur des Blue Jackets de Columbus Ryan Murray, l'attaquant des Hurricanes de la Caroline Vincent Trocheck et le défenseur des Rangers de New York Jacob Trouba - se sont réunis virtuellement.

« La première soirée où nous étions tous ensemble à Montréal, c'était un peu divisé, s'est souvenu Eichel. Les Américains se tenaient d'un côté et les Canadiens de l'autre. Et plus le tournoi avançait, plus on se rapprochait, on formait une équipe. »