Dean-Evason

Le bon départ du Wild du Minnesota a été ralenti par des blessures et la COVID-19 la semaine dernière, mais l'entraîneur Dean Evason demeure satisfait de la façon dont s'est comportée son équipe en octobre.

« Nous sommes heureux avec le groupe en place, pas seulement sur la glace, mais en dehors de la glace également », a mentionné Evason, qui prépare les siens pour l'affrontement contre les Sénateurs d'Ottawa, mardi (20 h HE; BSN, BSWI+, TSN5, RSD2, ESPN+, NHL LIVE). « La chimie s'est installée très rapidement et nous espérons que ça donne le ton pour le reste de l'année. »
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La transition s'est faite sans trop de problèmes pour le Wild (5-3-0) après les départs des vétérans Zach Parise et Ryan Suter, qui sont devenus joueurs autonomes sans compensation après avoir vu les quatre dernières années de leurs contrats être rachetées le 14 juillet.
Le Minnesota a remporté ses quatre premiers matchs avant de s'incliner 5-2 contre les Predators de Nashville le 24 octobre. L'équipe montrait une fiche de 5-1-0 après six rencontres.
Mais avec les blessures subies par l'attaquant Jordan Greenway (bas du corps) et les défenseurs Alex Goligoski (haut du corps) et Dmitry Kulikov (bas du corps), et l'absence de Mats Zuccarello (protocole de la COVID-19), le Wild s'est incliné lors de ses deux derniers matchs - 4-1 contre le Kraken de Seattle jeudi et 4-1 contre l'Avalanche du Colorado samedi.
Rien cependant pour inquiéter Evason.
« Lors des quatre premiers matchs, nous avons vraiment joué selon notre identité, a dit l'entraîneur. Notre groupe a changé, notre concession a changé. Nous avons laissé partir Suter et Parise, et nous avons une équipe qui joue avec de la vitesse, de l'énergie, de l'engouement et de la hargne. »
Evason a approfondi la réflexion dans un exercice de questions-réponses avec LNH.com :
Vous avez parlé du fait que l'équipe est passée à autre chose avec les départs de Suter et de Parise. Ils ont été deux joueurs importants pour le Wild pendant neuf saisons. Qui prend maintenant le rôle de leader?
« Ils ont été deux excellents joueurs et des gars très importants pour la concession, autant sur la glace que dans la communauté. Mais ç'a permis à notre équipe d'avoir un leadership mené par de plus jeunes joueurs. Nous avons nommé (Marcus) Foligno et (Matt) Dumba adjoints au capitaine, mais nous avons également plusieurs jeunes joueurs au sein de l'équipe comme (Joel) Eriksson Ek et (Jonas) Brodin qui sont dorénavant de grands leaders. Alors, oui, nous avons un peu changé la mentalité en ce sens.
« Nous avons nommé Jared Spurgeon capitaine après le départ de (Mikko) Koivu, et vous ne trouverez pas une meilleure personne que Jared Spurgeon pour être le leader de notre équipe de hockey. »
Kirill Kaprizov, le gagnant du trophée Calder à titre de recrue de l'année la saison dernière, compte six mentions d'aide jusqu'ici, mais n'a toujours pas trouvé le fond du filet. Quelle évaluation faites-vous de son jeu jusqu'à présent?
« Vous savez quoi? Il a obtenu d'excellentes chances de marquer. Il a simplement besoin qu'une rondelle finisse par rentrer dans le filet. Ce que nous aimons de son jeu, c'est qu'on voit qu'il essaie, ce n'est pas de la frustration. Je suis certain qu'il est frustré, mais ça ne paraît pas puisqu'il joue avec détermination pour accomplir d'autres choses sur la glace. Il ne tente pas simplement de marquer. S'il continue de cette façon, il va finir par toucher la cible. »
Kevin Fiala a récolté trois points (un but, deux passes) à ses huit premiers matchs après avoir enregistré 40 points (20 buts, 20 aides) en 50 parties la saison dernière. Est-il au cœur d'une « léthargie » similaire à celle de Kaprizov?
« Oui, très similaire. Kevin a un rôle quelque peu différent pour nous cette année. Il joue en infériorité numérique. Il s'impose dans des situations où on lui demande de ne pas simplement être un joueur offensif, mais de s'impliquer défensivement. Il a encore quelques aspects à peaufiner dans ces facettes du jeu, mais nous voyons de l'amélioration par rapport à la saison dernière. »
Cam Talbot (5-2-0, moyenne de buts alloués de 2,55, pourcentage d'arrêts de ,912) a joué sept des huit matchs du Wild jusqu'ici, Kaapo Kahkonen n'obtenant qu'un seul départ le 24 octobre. Êtes-vous satisfaits du travail de vos gardiens?
« Cam est notre homme de confiance. Il l'est depuis le premier jour où il est arrivé ici. Si on pouvait mettre une lettre sur le chandail d'un gardien, on le ferait avec lui. Il est un des leaders de notre équipe et sa présence est apaisante pour tout le monde. Il est très professionnel. Son éthique de travail est remarquable. Nous nous fions beaucoup à lui. Malheureusement pour Kahkonen, il n'a pas pu trouver son rythme. Avec des matchs espacés dans le temps, nous avons été en mesure d'envoyer Cam dans la mêlée très souvent. Mais nous avons pleinement confiance en Kahkonen également. »
Que pensez-vous du travail de la recrue Brandon Duhaime, qui a amassé trois points (un but, deux passes) à ses huit premiers matchs dans la LNH?
« Très satisfait de son développement. Tim Army, (l'entraîneur du club-école) de l'Iowa, ne me disait que du bon à propos de lui l'année dernière et, au cours de l'été, il me disait que ce jeune homme pourrait se tailler un poste dans notre formation. Depuis le premier jour, il ne faisait aucun doute qu'il allait commencer la saison avec nous. Sa vitesse, son gabarit (6 pieds 2 pouces, 200 livres), sa détermination et sa robustesse sont toutes des choses que l'on recherchait. »
Vous avez dû jouer sans certains joueurs en raison de la COVID-19 la saison dernière. C'est encore le cas avec Zuccarello et Rem Pitlick présentement. Est-ce une bonne façon de se rappeler que les équipes doivent continuer à composer avec cela?
« C'est comme ça partout dans le monde. Nous voulons tous que ça se termine. Nous voulons tous arrêter de porter des masques. Nous voulons retrouver nos habitudes. Mais je pense que nous devons reconnaître qu'il faut encore être prudent et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de tous. »