Talbot, comme le bon vin
Cam Talbot, lui, en est même à une huitième équipe dans la LNH. À 37 ans, au sein d’une formation qui n’est pas dans le portrait des séries éliminatoires, il m’impressionne beaucoup.
Talbot (6-7-2; 2,78; ,914) est le meilleur gardien des Red Wings de Detroit cette saison, alors que l’équipe n’a eu qu’à payer 5 millions $ afin d’obtenir ses services pour deux ans.
Les Red Wings ont décidé de lui faire confiance après que les Kings de Los Angeles l’eurent laissé aller. Il avait pourtant connu, à mon avis, une très bonne saison 2023-24 en Californie. Il avait été l’un des meilleurs gardiens de la LNH en première moitié de saison avant de connaître des difficultés dans la dernière ligne droite.
On dira ce qu’on voudra, mais c’est quand même Talbot qui a permis aux Kings d’accéder aux séries éliminatoires l’an dernier. Est-ce que l’attrait de se débarrasser du contrat de Pierre-Luc Dubois – avec la contrepartie d’acquérir Kuemper – a ultimement chassé Talbot de Los Angeles? Je crois que la fin de cette association est davantage circonstancielle que basée sur les performances.
J’ai toujours eu l’impression que la fin en dents de scie de Talbot avec les Oilers d’Edmonton il y a près de dix ans maintenant a faussé l’évaluation que les amateurs, les observateurs et les équipes font de lui depuis. Malgré les nombreux changements d’équipe, il a toujours trouvé le moyen de se rendre utile. Son début de saison avec les Red Wings en est une énième preuve.
J'aimerais profiter de cette tribune pour vous souhaiter, chers lecteurs, de très joyeuses Fêtes. L'année 2024 de la LNH a été des plus intéressantes pour les amateurs de hockey et parions que 2025 le sera tout autant. Au plaisir de vous retrouver en janvier!
*Propos recueillis par Gabriel Duhamel, pupitreur LNH.com