Luongo a assisté aux premières pratiques du camp en compagnie du personnel de direction de l'équipe. Le plan est de lui permettre d'apprendre les rudiments des opérations hockey cette saison, connaître les formations de la Ligue, mais aussi la convention collective de la LNH/AJLNH.
« Je veux en apprendre le plus possible et voir comment ça se passe pour éventuellement décider ce que je veux faire. »
Les Panthers comptent sur plusieurs anciens de la LNH dans leur personnel hockey, dont Chris Pronger, qui le vice-président principal des opérations hockey et conseiller principal au directeur général, Bryan McCabe, qui est le directeur du personnel des joueurs, et Derek MacKenzie, qui est entraîneur-adjoint. Le frère de Luongo, Leo, est l'entraîneur des gardiens chez les Tunderbirds de Springfield, le club-école des Panthers dans la Ligue américaine de hockey.
« On est en mode apprentissage et on tente de trouver ce qui serait le meilleur rôle pour [Luongo] et pour tout le monde, a expliqué le directeur général Dale Tallon. Qui ne voudrait pas avoir Luongo, Pronger et McCabe dans ses bureaux? Qui ne voudrait pas les avoir dans la salle lorsqu'on parle de hockey? Je pense que ça fait de moi un gars plus intelligent. J'apprends d'eux, et je pense que c'est vraiment un avantage de les avoir avec nous.
« Il peut nous donner son opinion. C'est excitant. J'ai hâte de travailler avec lui. »
Luongo pourrait ainsi être appelé à donner un coup de main à l'entraîneur-chef John Quenneville, qui a été engagé le 8 avril.
« Il comprend le jeu et il a un bon jugement sur ce qu'il voit, a souligné Quenneville. Il connaît bien plusieurs gars ici, et je pense que de discuter avec lui un peu peut nous aider.
Et pour Bob?
« J'aime le voir aller sur la glace, sa façon de travailler, son style et sa vitesse d'exécution, a indiqué Luongo à propos de Bobrovsky. Je pense que je suis aussi heureux que tout le monde ici de le voir avec nous et de voir ce qu'il peut nous apporter et qu'il nous aide à gagner des matchs.
« C'est sûr que s'il a des questions ou peu importe, je vais être très heureux de l'aider. Mais il est passé par là. Il sait quoi faire. Je ne voudrais pas lui nuire dans sa façon de faire. On a un entraineur des gardiens. »
Luongo et Bobrovsky n'ont pas beaucoup discuté à propos de hockey, du moins, pas encore.
« C'est génial d'avoir un gardien légendaire pour notre organisation dans notre équipe, parce qu'il a traversé ce que je vis et c'est intéressant de parler avec lui, a dit Bobrovsky. Juste de l'avoir avec nous, c'est une bonne chose pour l'organisation. J'ai hâte de passer du temps avec lui pour discuter des choses qui touchent les gardiens, mais aussi la vie sur et hors de la patinoire. »