« Je me sens très bien », a affirmé le joueur de centre des Oilers d'Edmonton, vendredi. « Je ne pense pas que je serais ici si ce n'était pas le cas. Je me sens bien sur la glace et je suis heureux de pouvoir jouer. »
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McDavid, qui est capitaine de la section Pacifique en vue du tournoi au format 3-contre-3 qui se tient au Enterprise Center samedi (20 h HE, TVAS, SN, CBC, NBC), s'est fait dire qu'une opération l'aurait contraint à rater toute la saison 2019-20.
« J'étais âgé de 22 ans à ce moment-là, et tu ne veux jamais manquer une saison au complet, a-t-il expliqué. Tu ne veux jamais avoir à subir une opération - je ne dirais pas risquée - mais qui entraîne bon nombre de questions. Ce n'est pas comme un ligament croisé antérieur, que les médecins sont habitués à opérer. Il s'agit du ligament croisé postérieur. Seuls quelques médecins ont procédé à des opérations pour ce ligament, et ce n'est pas quelque chose qui est totalement maîtrisé. »
McDavid s'est blessé au genou en entrant en collision avec le poteau du but lors du dernier match de la saison des Oilers, le 6 avril contre les Flames de Calgary. Parmi les dommages, il y avait de multiples déchirures au genou et une fracture du tibia.
Il s'est tourné vers des proches pour des conseils, un petit groupe incluant sa famille et son entraîneur personnel, l'ancien attaquant de la LNH Gary Roberts. En travaillant avec le docteur Mark Lindsay et une équipe de physiothérapeutes, McDavid a mis l'accent sur un programme de réadaptation dans l'optique d'être de retour pour le début de la saison.
« Il y a des jours où le processus n'était pas plaisant, a confié McDavid. Tu te demandes à quoi ressembleront les résultats des examens par résonance magnétique. Tu te questionnes à savoir si tu devrais abandonner et être opéré. Mais il y avait des progrès, et ultimement, nous n'avons pas eu besoin d'opter pour l'opération. »
McDavid mène la LNH avec 76 points (27 buts, 49 passes), un point devant son coéquipier Leon Draisaitl. Edmonton, qui n'a pas participé aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley depuis 2017, sa seule présence dans le tournoi printanier depuis 2006, est à égalité au deuxième rang de la section Pacifique, avec un point de retard sur les Canucks de Vancouver.
« Nous avons du succès, a-t-il dit. C'est plaisant de faire partie de cette équipe. »
