3-31 Parise NYI feature

WASHINGTON - Zach Parise a un large sourire lorsqu'il parle des efforts des Islanders de New York pour se qualifier en séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

« C'est génial! Ça te manque quand tu rates les séries pendant une année. Il n'y a rien de mieux que de jouer du hockey qui veut dire quelque chose à ce moment-ci de l'année », a-t-il mentionné.
Les Islanders pourraient se rapprocher un peu plus d'une place en séries samedi, alors qu'ils seront en visite à Tampa pour affronter le Lightning (19 h HE; BSSUNX, MSGSN, ESPN+, SN NOW). Après avoir raté les séries la saison dernière pour la première fois depuis 2017, les Islanders (39-28-9) occupent la première place de quatrième as dans l'Association de l'Est et ont une avance de trois points sur les Penguins de Pittsburgh avec six parties à jouer.
Parise a eu son mot à dire dans le retour en force des Islanders. L'attaquant de 38 ans est troisième dans l'équipe avec 21 buts en 76 matchs, dont cinq lors de ses sept dernières parties.
Au cours de sa carrière de 18 saisons dans la LNH, c'est la 11e fois que Parise atteint le plateau des 20 buts, et la première occasion qu'il y parvient depuis la saison 2019-20 avec le Wild du Minnesota. Mais il ne veut pas qualifier la présente campagne de résurrection.
« J'aimais la façon dont je jouais avant cette dernière saison au Minnesota (2020-21), a dit Parise. Statistiquement, je faisais bien. Puis, il s'est passé ce qu'il s'est passé. Mais depuis que je suis ici, j'aime comment je joue. Je comprends aussi que je n'ai plus 26 ans. Je le sais, mais je sens que je peux contribuer, et on m'a placé dans des situations pour y parvenir. »
Originaire de Minneapolis, Parise a passé neuf saisons avec l'équipe de sa ville natale après avoir paraphé un contrat de 13 ans avec le Wild le 4 juillet 2012. Mais en 2020-21, il a été limité à 18 points en 45 matchs, en plus d'être laissé de côté fréquemment en fin de saison et en séries.
Le Wild a décidé de racheter les quatre dernières années de son contrat après la saison, et Parise s'est entendu sur un contrat d'un an avec les Islanders de New York, l'équipe pour qui son père Jean-Paul Parise a joué pendant quatre saisons, de 1975 à 1978. Le directeur général Lou Lamoriello connaissait bien Parise, puisqu'il l'a eu dans son équipe chez les Devils du New Jersey lors des sept premières saisons de l'attaquant dans la LNH.

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Parise a peut-être commencé la dernière campagne lentement, lui qui n'a pas marqué et n'a amassé que quatre passes lors de ses 22 premières parties avec les Islanders, mais Lamoriello n'a jamais cessé de croire qu'il allait être en mesure de s'adapter au système de l'équipe. Parise a rebondi et a terminé la saison avec 31 points lors des 60 dernières rencontres du calendrier. Après avoir signé un nouveau contrat d'une année, il vient d'amasser 32 points en 76 parties.
« C'est l'exemple vivant d'un pro. Il a toujours été comme ça, a souligné Lamoriello. C'est évident que ça lui vient de son père et de la façon dont il a été élevé. Chaque soir, il répond présent. Dès le premier jour où il a mis le pied sur la glace au New Jersey, c'est comme si son moteur ne s'était jamais éteint. Je pense qu'il a joué sur toutes les lignes et à toutes les positions offensives depuis qu'il est ici, et il n'a jamais rien dit d'autre que : 'Comment puis-je aider l'équipe?' ».
Le vétéran a amassé 877 points en 1218 parties en saison dans la LNH, ainsi que 80 points en 105 matchs éliminatoires. Il connaît la routine des hauts et des bas d'une course aux séries. Il a aussi donné un coup de main en matière de leadership, lui qui a été capitaine des Devils et adjoint chez le Wild. Il a mis l'épaule à la roue pour prendre la relève en l'absence de Mathew Barzal, qui n'a pas joué depuis le 18 février en raison d'une blessure au bas du corps. Sans Barzal, les Islanders ont une fiche de 11-4-2 et Parise a amassé 10 points en 17 matchs, au deuxième rang de l'équipe durant cette période.
Depuis deux matchs, Parise évolue sur le premier trio en compagnie de Bo Horvat et Hudson Fasching
« Il connaît du succès pour mettre la rondelle dans le filet, mais sa contribution ne se mesure pas seulement par ses statistiques, a souligné l'entraîneur-chef Lane Lambert. Son jeu en désavantage numérique et son éthique de travail sont des éléments qui inspirent nos jeunes joueurs. Ils voient un gars de son âge se présenter à l'aréna chaque jour et travailler de cette façon. Son niveau de professionnalisme a vraiment vraiment aidé notre équipe. »
Son épouse Alisha et ses trois enfants sont demeurés au Minnesota, mais ils viennent le voir dès qu'ils en ont l'occasion. Parise dit se sentir comme à la maison avec les Islanders.
« J'adore ça. Savez-vous quoi? Lorsque ça s'est terminé au Minnesota, j'ai eu des discussions avec quelques équipes. Et si j'avais connu un aussi lent départ là-bas qu'ici? Peut-être qu'elles m'auraient dit au revoir. Mais Lou a toujours été bon pour moi, et c'est pourquoi je me sens de la sorte. »
Il y a aussi le fait que les partisans des Islanders ont un bon souvenir de son père, qui est décédé en 2015, pour avoir marqué le but gagnant en prolongation lors de leur toute première série éliminatoire, en 1975 contre les Rangers de New York. Ils sont le quatrième duo père-fils à marquer au moins 20 buts ou plus avec la même concession.
« Avec l'influence qu'il a eue dans ma vie et ma carrière, c'est spécial de partager cette statistique avec lui, a affirmé Parise. Il y a beaucoup d'anciens joueurs qui sont encore impliqués avec l'équipe, et ils me disent qu'ils connaissaient mon père. Et il y a plusieurs amateurs qui suivaient l'équipe dans les années 1970 qui m'ont dit la même chose et qui parlent de lui. C'est vraiment plaisant. »
Parise adorerait aider les Islanders à faire un bon bout de chemin en séries comme ils l'avaient fait lorsque son père portait leur uniforme. L'attaquant a atteint la finale de la Coupe Stanley en 2012, mais les Devils avaient plié l'échine contre les Kings de Los Angeles. Il n'a jamais pu toucher à la Coupe Stanley.
À ce stade de sa carrière, Parise préfère y aller une année à la fois, et il veut profiter au maximum de la présente saison avec les Islanders.
« Il n'y a rien de mieux que le hockey de séries, a-t-il souligné. Tu ne sais jamais quand tu vas obtenir une autre chance. »