LNH.com vous propose un classement des 50 meilleurs défenseurs de la LNH pour les poolers en tenant compte de statistiques attendues bien précises : les buts, les mentions d'aide, les points en avantage numérique, les tirs au but, les mises en échec et le différentiel.
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Ce classement reflète l’état des forces à la suite des mouvements de personnel durant la saison morte et les formations potentielles des équipes de la LNH au début du calendrier régulier.
Classement des 50 meilleurs défenseurs
BLÉ. = Blessé, mais réévalué sur une base quotidienne
1. Cale Makar, COL
Depuis ses débuts en saison régulière dans la LNH en 2019-20, Makar affiche une moyenne supérieure à un point par match (1,03; 246 en 238), un sommet chez les défenseurs de la LNH. Cette constance lui donne l’avantage sur Karlsson, malgré la saison de 101 points de ce dernier. D’ailleurs, si Makar peut jouer 82 matchs pour la première fois de sa carrière, une récolte de 100 points est loin d’être farfelue.
2. Erik Karlsson, PIT
Tout est en place pour que Karlsson répète ses succès de la saison dernière parce qu’il évoluera dans un environnement offensif supérieur à celui des Sharks de San Jose. Les poolers doivent toutefois garder en tête que des blessures ont empêché Karlsson d’offrir un rendement à la hauteur de son talent lors des deux saisons avant 2022-23, quand il a été limité à 35 et 22 points. C’est la raison pour laquelle il ne se trouve pas au premier rang de ce palmarès.
3. Rasmus Dahlin, BUF
4. Miro Heiskanen, DAL
La saison dernière, Heiskanen a établi des records personnels pour les passes (62), les points (73), les points en avantage numérique (34) et les tirs (206). Il contribue dans toutes les catégories, et les Stars de Dallas ont le potentiel de former l’une des meilleures équipes de la LNH, donc Heiskanen sera encore une fois très payant.
5. Quinn Hughes, VAN
Hughes a terminé à égalité avec Josh Morrissey, des Jets de Winnipeg, au deuxième rang des pointeurs chez les défenseurs de la LNH la saison dernière (76), mais il glisse au cinquième rang de ce palmarès simplement parce qu’il n’est pas un grand contributeur au chapitre des buts et dans les catégories périphériques comme les tirs et les mises en échec.
6. Adam Fox, NYR
7. Evan Bouchard, EDM
Bouchard n’a plus personne dans les pattes; il est désormais le quart-arrière offensif chez les Oilers d’Edmonton. Lors des dernières séries éliminatoires, il a récolté 17 points (quatre buts, 13 passes) en 12 rencontres, et on peut s’attendre à le voir briller de nouveau cette saison. Il n’affichera probablement pas une moyenne supérieure à un point par match, mais le simple fait d’évoluer sur la première vague du jeu de puissance des Oilers pourrait lui permettre de s’approcher d’un tel rendement. En séries, 15 de ses 17 points ont été amassés en avantage numérique.
8. Dougie Hamilton, NJD
Les Devils du New Jersey auront l’une des meilleures offensives de la LNH, ce qui va profiter à Hamilton, qui se retrouve sur la première vague du jeu de puissance. Il a récolté 74 points la saison dernière et il est une bête des pools à catégories multiples, comme en témoignent ses 22 buts, son différentiel de plus-23, ses 28 points en avantage numérique et ses 275 tirs. Le jeune Luke Hughes (45e dans ce classement) va toutefois lui souffler dans le cou, une situation à surveiller pour les poolers.
9. Roman Josi, NSH
10. Mikhail Sergachev, TBL
Il a supplanté Victor Hedman sur la première vague du jeu de puissance la saison dernière, et on sent que le flambeau est en train de se passer chez le Lightning de Tampa Bay. Mais pas si vite. Mardi en lever de rideau de la saison 2023-24, une victoire de 5-3 du Lightning contre les Predators de Nashville, Hedman avait repris sa place sur la première unité d’avantage numérique. La saison dernière, il avait entamé la saison dans ce rôle avant de céder ses responsabilités à Sergachev, mais si le scénario ne se reproduit pas cette saison, la valeur du Russe de 25 ans va en prendre un coup. Sa saison de 64 points (10 buts, 54 passes) pourrait alors être difficile à reproduire.
11. Josh Morrissey, WPG
12. Alex Pietrangelo, VGK
13. Victor Hedman, TBL
14. Zach Werenski, CBJ
15. Shea Theodore, VGK
16. Charlie McAvoy, BOS
17. John Carlson, WSH
18. Brent Burns, CAR
19. Vince Dunn, SEA
La saison dernière, huit joueurs différents du Kraken de Seattle ont récolté au moins 40 points et six ont inscrit au moins 20 buts, ce qui a permis à l’équipe de former la quatrième meilleure offensive de la LNH (289 buts). Dans cet environnement, Dunn a connu la meilleure saison de sa carrière avec 64 points, dont 14 buts. Ce serait une grosse commande que de demander à autant de joueurs du Kraken d’être aussi constants offensivement encore une fois cette saison, ce qui pourrait tirer la production de Dunn vers le bas.
20. Morgan Rielly, TOR
21. Drew Doughty, LAK
22. Rasmus Andersson, CGY
23. Noah Dobson, NYI
24. Jakob Chychrun, OTT
25. Kris Letang, PIT
Les poolers qui misent sur Jake Guentzel étaient heureux de voir qu’il est revenu à temps pour le début de la saison des Penguins de Pittsburgh mardi, mais ceux qui ont repêché Letang l’étaient un peu moins. Le retour de l’attaquant a relégué le Québécois sur la deuxième unité du jeu de puissance, alors que les Penguins avaient déployé un avantage numérique à deux défenseurs durant le calendrier préparatoire, ce qui laissait croire que Letang ne serait peut-être pas écarté de la première vague, même avec Karlsson dans le décor. Letang verra beaucoup moins d’action dans cette facette du jeu, ce qui plombe sa valeur dans les pools.
26. Devon Toews, COL
27. Moritz Seider, DET
L’arrivée de Shayne Gostisbehere chez les Red Wings de Detroit n’est pas une bonne nouvelle pour Seider, car il pourrait être déployé dans un rôle plus défensif pendant que l’on confie les missions offensives au nouveau venu. Néanmoins, dans le seul match préparatoire qu’ils ont joué ensemble, Seider et Gostisbehere ont été utilisés sur la première vague du jeu de puissance. Reste à voir si c’est bel et bien le plan de l’entraîneur Derek Lalonde pour toute la saison.
28. Thomas Chabot, OTT
29. Tony DeAngelo, CAR
30. John Klingberg, TOR (BLÉ.)
Klingberg soigne actuellement une blessure au haut du corps qui ne semble pas sérieuse, et il y a fort à parier qu’il sera utilisé sur la première vague du jeu de puissance avec les gros canons des Maple Leafs de Toronto cette saison afin de réduire la charge de travail de son coéquipier Rielly. Si ça se confirme, Klingberg fera un immense bond au classement.
31. Mike Matheson, MTL
32. Seth Jones, CHI
33. Justin Faulk, STL
34. Gustav Forsling, FLA
Tous les deux blessés à une épaule, Aaron Ekblad et Brandon Montour vont rater les premiers mois de la saison, ce qui propulse Forsling dans la chaise de défenseur numéro un des Panthers de la Floride. Il devrait connaître un bon début de saison pour la simple et bonne raison qu’il sera très souvent sur la glace.
35. Filip Hronek, VAN
36. Darnell Nurse, EDM
37. K’Andre Miller, NYR
38. Sean Durzi, ARI
Durzi a récolté 38 points (neuf buts, 29 passes) en 72 matchs avec les Kings de Los Angeles la saison dernière, et ce, en évoluant principalement sur la deuxième vague du jeu de puissance et en jouant en moyenne 19:47. Avec les Coyotes de l’Arizona, il devrait obtenir plus de 20 minutes de jeu par match et il a passé toute la présaison à la pointe sur la première vague du jeu de puissance. Une récolte de plus de 40 points n’est pas à exclure, même si les Coyotes sont moins talentueux offensivement que les Kings. Durzi devra toutefois connaître du succès rapidement parce qu’il pourrait vite être remplacé par Juuso Valimaki en avantage numérique.
39. Cam York, PHI
La saison dernière, York a amassé 20 points, dont 18 mentions d’aide, en 54 parties, un rythme de 30 points sur une saison complète, et il a joué en moyenne 19:39 par match. Cette saison, avec DeAngelo et Ivan Provorov qui ne sont plus dans le portrait, York est assuré d’avoir plus de responsabilités et il semble destiné à diriger la première vague du jeu de puissance des Flyers de Philadelphie. Il commence la saison au 40e rang, mais il pourrait grimper les échelons rapidement.
40. Cam Fowler, ANA
41. Owen Power, BUF
42. Shayne Gostisbehere, DET
43. Tyson Barrie, NSH
44. Jake Sanderson, OTT
Sanderson a récolté seulement trois points de moins en avantage numérique (17) que Chabot la saison dernière, même s’il a joué un peu plus de 64 minutes de moins que lui sur le jeu de puissance (Chabot : 256:46; Sanderson : 192:06). Il a prouvé qu’il est efficace dans cette facette du jeu et il pourrait être trop bon pour que l’entraîneur D.J. Smith le garde à l’écart de la première unité. S’il supplante Chabot, les poolers qui misent sur Sanderson auront gagné le gros lot.
45. Luke Hughes, NJD
46. Torey Krug, STL
47. Rasmus Sandin, WSH
Après avoir été échangé aux Capitals de Washington le 28 février, Sandin a terminé la saison en force avec 15 points (trois buts, 12 passes) en 19 rencontres, mais une bonne partie de cette production a été gonflée par les responsabilités offensives que le Suédois a obtenues en l’absence de Carlson, blessé. Après le retour de Carlson, le 23 mars, Sandin a été limité à trois points en dix parties. Il est le deuxième meilleur défenseur offensif des Capitals, donc il va quand même obtenir sa part de points.
48. Juuso Valimaki, ARI
49. Bowen Byram, COL
Lors des deux dernières campagnes, Byram a maintenu une moyenne de point par match de 0,57. S’il parvient enfin à éviter les blessures, il est théoriquement déjà un défenseur de près de 50 points.
50. Calen Addison, MIN
Blessés : Aaron Ekblad, FLA (épaule), Brandon Montour, FLA (épaule), Jared Spurgeon, MIN (haut du corps)
Mentions honorables : Brandt Clarke, LAK; Jamie Drysdale, ANA; Oliver Ekman-Larsson, FLA; Samuel Girard, COL; Noah Hanifin, CGY; Thomas Harley, DAL; Hampus Lindholm, BOS; Dmitry Orlov, CAR; Neal Pionk, WPG; Ivan Provorov, CBJ; Justin Schultz, SEA; Damon Severson, CBJ, Jaccob Slavin, CAR; Jacob Trouba, NYR, MacKenzie Weegar, CGY
