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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

James van Riemsdyk, Flyers de Philadelphie (A) : Van Riemsdyk est un attaquant unidimensionnel au rôle bien précis : mettre la rondelle dans le fond du filet. C'est justement ce qu'il fait ces temps-ci, comme en témoignent ses huit points, dont six buts, lors des cinq derniers matchs. Van Riemsdyk est régulièrement employé aux côtés de Claude Giroux et de Travis Konecny sur le premier trio. D'ailleurs, neuf de ses 22 points (12 buts, 10 passes) ont été obtenus en même temps que Konecny ou Giroux, signe que la chimie opère entre eux. Le changement d'entraîneur semble avoir fait du bien à van Riemsdyk. Sous les ordres de Dave Hakstol, il a amassé seulement sept points (trois buts, quatre passes) en 15 matchs et passait en moyenne 14:42 par partie sur la patinoire. Depuis que Scott Gordon a été embauché, van Riemsdyk est à égalité avec Sean Couturier au premier rang des marqueurs de Philadelphie, en vertu d'une récolte de 15 points, dont neuf buts, en 17 rencontres. Son temps de glace moyen a également passé à 16:36. Voilà de bonnes raisons de croire qu'il ne s'essoufflera pas au retour de la pause du Match des étoiles.

Aaron Ekblad, Panthers de la Floride (D) : Un peu à l'image de van Riemsdyk, Ekblad a connu un lent début de saison, mais il est tranquillement en train de renverser la vapeur. Le joueur de 22 ans a amassé huit points (trois buts, cinq passes) en 11 matchs depuis le 31 décembre, surpassant son coéquipier Keith Yandle au cours de cette période. Il s'agit de tout un contraste avec ses 13 points (sept buts, six aides) amassés lors des 37 premières parties de la saison. Son temps de glace a également passé de 22:50 à 25:00 entre ces deux périodes. À la lumière de ces chiffres, la deuxième moitié de saison d'Ekblad pourrait être bien différente de la première. Le gros avantage d'Ekblad est qu'il marque des buts (10, à égalité au cinquième rang chez les défenseurs de la LNH), la catégorie la plus difficile à remplir pour un défenseur dans un pool. Cela dit, certains poolers ont peut-être perdu patience avec lui, car il est vrai qu'il n'amasse pas beaucoup de passes. C'est peut-être le bon moment de l'acquérir à bas prix et de miser sur lui d'ici la fin de la campagne.

Carter Hart, Flyers de Philadelphie (G) : Les poolers qui participent à des ligues à long terme n'ont pas besoin qu'on leur vende Hart, qui sera vraisemblablement le gardien d'avenir des Flyers. Par contre, les poolers participant à des ligues annuelles ou à des pools à confrontations hebdomadaires pourraient tirer avantage du joueur de 20 ans au cours des prochaines semaines. D'abord, Hart va très bien, ayant entamé les cinq derniers matchs des siens et affichant un excellent dossier de 4-1-0 avec un pourcentage d'arrêts de ,927 au cours de cette séquence. Ensuite, quatre des sept prochains matchs de Philadelphie seront disputés contre des adversaires qui figurent parmi les 12 pires offensives de la Ligue (Rangers de New York, Oilers d'Edmonton, Kings de Los Angeles, Ducks d'Anaheim). Ça pourrait vouloir dire des arrêts pour Hart et quelques victoires pour les Flyers, qui font bonne figure avec une série de trois gains consécutifs.

EN BAISSE

Jason Zucker, Wild du Minnesota (A) : Mis à part une récolte de quatre points, dont trois buts, en trois matchs entre les 10 et 14 janvier, c'est plutôt calme pour Zucker, qui a été blanchi de la feuille de pointage 11 fois en 15 sorties depuis le 27 décembre. Depuis cette date, le Wild n'a inscrit que 38 buts en 15 matchs, ce qui n'aide en rien Zucker. L'autre élément important est que Mikael Granlund, son principal compagnon de trio, est lui aussi au neutre avec seulement deux points à ses neuf derniers matchs.
Josh Morrissey, Jets de Winnipeg (D) : L'absence de Dustin Byfuglien (bas du corps) ne se passe pas comme prévu pour Morrissey. Avant que Byfuglien tombe au combat, Morrissey était le deuxième défenseur le plus utilisé des Jets au total (22:29) et sur le jeu de puissance (1:42), et tout indiquait qu'il allait être responsable de diriger la menaçante offensive des Jets en l'absence de son imposant coéquipier. Malheureusement, Morrissey n'a que cinq points (un but, quatre aides) en 10 matchs depuis, une récolte honnête, mais il faut souligner que deux de ces points ont été obtenus dans un même match et qu'il a été blanchi à six reprises. C'est plutôt son coéquipier Jacob Trouba qui se démarque avec huit points (un but, sept mentions d'aide) - dont trois sur le jeu de puissance - en 10 sorties depuis que Byfuglien est à l'écart. Trouba joue d'ailleurs tout près d'une minute de plus en moyenne que Morrissey sur le jeu de puissance au cours de cette période.
Jaroslav Halak, Bruins de Boston (G) : Le gardien slovaque serait-il revenu sur Terre après un excellent début de saison? Depuis une séquence de quatre victoires en cinq départs entre les 8 et 22 décembre, Halak montre un dossier de 1-4-0 avec une moyenne de buts alloués de 3,70 et un pourcentage de ,861 en cinq matchs (quatre départs). Pendant ce temps, l'autre gardien des Bruins, Tuukka Rask, a obtenu le double de départs et présenté une fiche quasi parfaite de 6-0-1 avec une moyenne de 1,77, un pourcentage de ,939 et un jeu blanc. Les deux portiers se sont partagé les départs depuis le début de la saison (Rask : 25; Halak : 24), mais si la tendance se maintient, Rask pourrait s'emparer de la chaise de partant pour de bon.