Cette invitation à la Classique des étoiles de la Ligue américaine (LAH) survient à un bien drôle de moment pour Logan Mailloux.
Le défenseur du Rocket de Laval est bien sûr honoré d’y représenter son équipe pour une deuxième année de suite – cette fois, en compagnie de l’attaquant Joshua Roy – mais il ne débarquera probablement pas à Coachella Valley avec la même confiance qu’à la même période, l’an dernier.
Les choses peuvent évidemment changer d’ici les 2 et 3 février. Reste que l’espoir des Canadiens de Montréal a déjà vécu de meilleurs moments. Habituellement énergique et souriant, le ton sobre et succinct qu’il a adopté lors de son bref point de presse en visioconférence en disait long sur son état d’esprit.
« C’est une longue saison, a-t-il dit au sujet de l’allure de sa deuxième campagne chez les professionnels. Il va toujours y avoir des hauts et des bas. J’essaie simplement de surfer sur la vague et de trouver la constance dans mon jeu des deux côtés de la rondelle. »
Mailloux se retrouve présentement dans un gros creux de vague. Il a été limité à deux aides à ses 14 derniers matchs, et il n’obtient plus autant de temps de jeu en avantage numérique.
L’organisation souhaite que le jeune homme de 21 ans peaufine son jeu défensif, un aspect qui a clairement fait défaut au camp d’entraînement du Tricolore, cet automne. Or, on lui enlève par le fait même des responsabilités offensives, qui sont habituellement son pain et son beurre.
On se souviendra qu’il avait enregistré deux buts et une aide en cinq matchs avec le grand club, en octobre.