Poolers : Kane et les Red Wings rebondissent

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Patrick Kane, Red Wings de Detroit (A) : L’arrivée de Todd McLellan derrière le banc des Red Wings a non seulement relancé l’équipe collectivement, elle semble aussi avoir été bénéfique pour Kane. Depuis que McLellan a remplacé Derek Lalonde le 26 décembre, Kane a noirci la feuille de pointage dans cinq des six matchs de Detroit, et vendredi contre les Blackhawks de Chicago, il tentera d’inscrire au moins un point dans une sixième rencontre consécutive. Au cours de cette séquence, Kane totalise huit points (quatre buts, quatre passes) et il affiche de bonnes statistiques périphériques, comme un différentiel de +3, cinq points en avantage numérique et 15 tirs, lui qui évolue avec Alex DeBrincat et Andrew Copp sur le deuxième trio de son équipe. Kane avait amorcé la saison avec seulement 14 points à ses 30 premières parties, ce qui a poussé plusieurs poolers à le libérer. Au moment d’écrire ces lignes, il était disponible dans 32 % des ligues de la plateforme Fantrax et 47% des ligues de Yahoo. C’est le temps de mettre le grappin sur lui, d’autant que les Red Wings vont jouer huit fois en 14 jours à compter de dimanche.

Jonas Brodin, Wild du Minnesota (D) : Brodin traverse une bonne séquence offensive avec sept points (deux buts, cinq passes) à ses sept derniers matchs, incluant une série de quatre rencontres avec au moins un point (un but, quatre aides). Ses succès pourraient très bien se poursuivre dans les semaines à venir, puisqu’il a vu ses responsabilités augmenter avec l’absence de son coéquipier Jared Spurgeon, qui va rater quelques semaines d’activités en raison d’une blessure au bas du corps. Depuis que Spurgeon s’est blessé, le 31 décembre, Brodin n’a jamais obtenu un temps de glace inférieur à 27 minutes lors d'un match et il a même joué 33:02 contre les Blues de St. Louis mardi, après que le défenseur Brock Faber eut dû déclarer forfait après 4:34 de temps de glace.

Ilya Samsonov, Golden Knights de Vegas (G) : Samsonov a signé une sixième victoire consécutive quand les Golden Knights ont vaincu les Sharks de San Jose 4-2 mardi, et voilà qu’il s’est écoulé plus d’un mois depuis qu’il a subi sa dernière défaite (30 novembre contre le Club de hockey de l’Utah). Au cours de cette séquence, Samsonov a affiché une efficacité de ,937 et une moyenne de 1,50 but alloué par match, puis a réussi un blanchissage. Cantonné dans le rôle d’auxiliaire, il a tout de même obtenu six des 14 derniers départs devant le filet de Vegas. D’ici au 24 janvier, les Golden Knights ont trois séquences de deux matchs en deux jours, donc Samsonov est assuré d’obtenir minimalement trois départs.

EN BAISSE

Josh Norris, Sénateurs d’Ottawa (A) : Depuis la mi-décembre, Norris a été limité à seulement deux buts en neuf matchs et s’est fait discret à tous les égards statistiques. Il a affiché un différentiel de -6, le pire des Sénateurs, et décoché seulement 12 lancers. Dans le but de relancer une équipe qui a perdu ses trois derniers matchs (0-2-1) et une offensive qui n’a marqué que 10 buts lors des six dernières rencontres, l’entraîneur Travis Green a remanié ses trios récemment. Norris est l’un de ceux qui ont écopé. Il a été séparé des gros canons d’Ottawa mardi contre les Red Wings de Detroit, évoluant entre Nick Cousins et Adam Gaudette sur le troisième trio. Il demeure employé sur la première vague du jeu de puissance des Sénateurs, mais ces derniers montrent le 24^e rendement de la LNH dans cette facette du jeu depuis le 15 décembre (16,7%), à égalité avec les Kings de Los Angeles. D’ici à ce que les Sénateurs recommencent à produire offensivement, Norris est un joueur à éviter.

Noah Dobson, Islanders de New York (D) : Dobson n’a que deux points (un but, une passe) à sa fiche en huit matchs depuis le 17 décembre, mais ce n’est pas faute d’essayer. Le défenseur a décoché en moyenne trois tirs par rencontre au cours de cette séquence difficile et il est déployé de façon optimale en évoluant sur la première vague du jeu de puissance et en passant plus de 23 minutes par partie en moyenne sur la patinoire. Il est toutefois la victime collatérale d’une offensive complètement à plat. Oui, les Islanders ont connu des matchs offensifs dans des victoires de 5-4 en prolongation contre les Bruins de Boston, dimanche, et de 6-3 contre les Penguins de Pittsburgh, le 28 décembre. Mais lors de leurs quatre autres matchs depuis le 23 décembre, ils n’ont jamais été capables de marquer plus de deux buts. Dans ce contexte, difficile de s’attendre à de la constance de la part de Dobson ou de tout autre joueur de New York.

Jonathan Quick, Rangers de New York (G) : La valeur de Quick devait être en hausse puisqu’il remplace Igor Shesterkin, blessé, mais depuis que le gardien russe est absent, Quick a signé seulement une victoire (1-1-1), puis présenté une moyenne de quatre buts alloués par match et un taux d’efficacité de ,879. Mardi contre les Stars de Dallas, Quick et ses coéquipiers ont échappé un match qu’ils menaient 3-0 après 11:24 de jeu, s’inclinant 5-4 en prolongation. Les Rangers sont une équipe qui se cherche, et leurs gardiens sont à éviter pour le moment, surtout que les trois prochaines parties de l’équipe seront jouées contre des adversaires coriaces : les Devils du New Jersey, les Golden Knights et l’Avalanche du Colorado.