Jeudi, c'est sur la terrasse d'un luxueux hôtel, avec l'océan Atlantique comme toile de fond, qu'il a généreusement répondu aux questions des journalistes aux côtés des super-vedettes de la LNH -- Nathan MacKinnon, Cale Makar, Sidney Crosby, Alex Ovechkin ainsi que ses coéquipiers des Oilers, Connor McDavid et Leon Draisaitl.
« C'est 'cool' de me retrouver ici. J'ai dû trimer dur. C'est une raison de plus pour savourer pleinement ce qui m'arrive. »
La partie était pourtant loin d'être gagnée cette saison pour le choix de troisième tour (no 78) des Oilers en 2017, avec la mise sous contrat du vétéran Jack Campbell au cours de l'été.
« C'était un défi, mais j'ai aussi vu dans l'arrivée de Jack l'occasion d'apprendre d'un vétéran. Je ne le connaissais pas, mais je n'entendais que de bonnes choses à son endroit, qu'il était un bon coéquipier et un gros travaillant.
« Il a été un super mentor pour moi jusqu'à maintenant », a continué le nouveau père de famille.
« Jack possède une personnalité très décontractée. À l'extérieur de la patinoire, il a toujours le mot pour rire et il s'amuse avec les gars. Sur la glace, il s'entraîne tellement fort. C'est stimulant à voir et s'il y a un moment où deux gardiens peuvent se pousser l'un et l'autre, c'est bien dans les séances d'entraînement. »
Campbell, âgé de 31 ans, connaît un début d'association ardue avec les Oilers, même si son dossier reluit de 15 victoires en 25 matchs. Sa moyenne s'établit à 3,34 et son pourcentage d'arrêts à 88,7 pour cent. Il a toutefois montré des signes de relance encourageants en janvier, en remportant six victoires de suite, tout en permettant trois buts ou moins dans les neuf rencontres qu'il a disputées.