Amateurs de hockey et partisans des Canadiens, il me fait de nouveau plaisir cette saison de participer à ce blogue sur LNH.com pour vous tous.
Avant toute chose, un petit retour sur mon été.
Comme vous le savez, ma saison a pris fin en raison d’une blessure au bas du corps, le 15 janvier. La dernière fois que je vous ai donné des nouvelles, c’était la journée lors de laquelle je rechaussais les patins pour la première fois, le 10 avril.
Au terme de la saison, donc, je suis retourné à la maison en Slovaquie, où j’ai retrouvé ma famille et mes amis.
Je me suis attelé à la tâche de poursuivre ma réadaptation et de garder la forme. Au travers de ça, je me suis accordé de petites vacances entre amis en Espagne.
J’adore l’Espagne et ses plages majestueuses! C’était peut-être la 10e fois que j’y allais. Enfant, mes parents m’y emmenaient tous les étés et il arrivait qu’on aille voir des matchs du FC Barcelone, en Premier League. Je suis un grand 'fan' de football (soccer). Cette fois-ci, je ne suis pas allé voir de matchs de football. C’est que nous nous promenons d’un endroit à l’autre chaque année.
Je suis revenu à Montréal le 1er août et je me suis entraîné dans les installations de l’équipe jusqu’au début du camp d’entraînement à la mi-septembre.
À mon retour, je me suis installé dans mon nouvel appartement. Je vous avais laissé entendre, à la fin de la saison dernière, que je ne retournerais pas dans la famille d’accueil. J’ai effectivement pris la décision de vivre seul en appartement. Ce n’est pas un grand changement ou un gros bouleversement pour moi parce que j’ai vécu en appartement pendant quelques années en Finlande et en Tchéquie. J’ai l’habitude de faire ma bouffe, mon lavage et mon ménage. Ce ne sont pas toujours des tâches agréables, mais j’aime ça. Je dois parfois me botter le derrière pour les accomplir, mais c’est la vie (rires).
Cela dit, j’ai adoré mon année en famille d’accueil. Les gens ont été formidables avec moi. Ils m’ont traité aux petits oignons. Mais je vieillis et je voulais être dans mes propres affaires.
À ma deuxième saison dans la LNH, je sais à quoi m’attendre. Je suis en meilleure forme et je connais mieux les équipes et mes adversaires. C’est également beaucoup plus facile quand on connaît parfaitement tout de son environnement. Cela dit, je ne tiens rien pour acquis. Je sais que j’ai encore plein de choses à apprendre afin de progresser.
Certains me disent que je suis plus explosif sur patins. Je n’ai pourtant pas mis l’accent sur cet aspect précisément pendant l’été. J’ai travaillé sur tous les aspects. Vous essayez évidemment de gagner en vitesse dans tout ce que vous faites sur la glace. Ç’a conséquemment été une grosse partie du travail.
Je suis satisfait de mon camp. J’ai joué cinq des six matchs préparatoires de l’équipe. Je suis heureux parce que ça m’a permis de retrouver ma cohésion et ma forme de match. Je dois maintenant transposer ça en saison régulière.
Mercredi, à Toronto contre les Maple Leafs, je serai tout autant fébrile d’entreprendre ma deuxième saison dans la LNH que je l’avais été en faisant mes débuts, il y a un an.
S’il y a quelque chose, je suis peut-être plus fébrile parce que je me sens mieux. Quand vous vous sentez mieux, vous êtes plus à l’aise sur la glace et vous êtes plus emballé de jouer. Je brûle donc d’envie que ça commence!
L’entraîneur Martin St-Louis vous a dit que ma progression ne se fera pas toujours en flèche. J’ai connu des hauts et des bas, la saison dernière, et il y en aura sûrement d’autres. Il me rappelle que je ne dois pas m’imposer trop de pression et il me parle tout le temps de l’importance de ne pas perdre la notion de plaisir (pressure vs pleasure). J’estime que ça se passe bien à ce chapitre. J’essaie de trouver un bon équilibre. Quand vous touchez plus souvent à la rondelle, vous avez plus de plaisir. En ayant plus de plaisir, ça fait diminuer la pression et vous jouez mieux. Pour que la roue continue, il suffit de redoubler d’ardeur tous les jours.
Finalement, sur une note légère, on a remarqué que je jouais avec un bâton blanc cette saison. Il n’y a pas de raison particulière. Je veux simplement vous donner (aux journalistes) de la matière (rires). Je n’ai rien changé à mon bâton, je fais juste peinturer en aérosol le bas du manche et la palette. Je trouve ça ‘cool’ et on verra bien combien de temps ça durera.
*Propos recueillis par Robert Laflamme, journaliste principal LNH.com