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MONTRÉAL – Enfin, le Centre Bell a retrouvé sa forme la plus pure.

Les Montréalais ne sont pas étrangers aux patinoires extérieures. Alliez pelles, eau et températures sous le point de congélation et vous obtenez la recette parfaite pour que les partisans des Canadiens sortent le Cole Caufield en eux.

Cependant, quand il s’agit de la meilleure glace dans la Ligue nationale de hockey, telle qu'élue par les joueurs dans l’édition 2022-2023 du sondage de l’AJLNH, le tout nécessite un peu plus d’attention.

Plus spécifiquement, sa création requiert cinq jours d’efforts et implique environ 2040 litres d’eau et de peinture. Des dimensions imposées par la Ligue, une précision impeccable, le prestigieux logo du CH ainsi qu’une équipe dévouée et attentionnée aux moindres détails sont aussi nécessaires pour concevoir la surface de 200 pieds de long par 85 pieds de large.

Récemment, l'équipe du canadiens.com s’est entretenue avec Jean-Loup Barbeau, superviseur des services techniques au Centre Bell, qui a fourni un aperçu des procédures s’étalant sur une semaine :

Jour 1 : Appliquer une mince couche de glace, suivie de peinture blanche, puis d’une autre couche de glace.

Day-1

Jour 2 : Peindre toutes les zones colorées, comme les lignes rouges, les lignes bleues et les cercles de mise au jeu, entre autres, avant d’ajouter une couche de glace.

Day-2

Jour 3 : Appliquer les logos, puis une autre couche de glace.

Day-3

Jour 4 : Continuer d’ajouter de l’eau pour épaissir la surface glacée.

Day-4

Jour 5 : Appliquer la dernière couche de glace en s’assurant que cette dernière atteint une épaisseur de 1,5 à 2 pouces.

Day-5

Outre le personnel technique du Centre Bell, peu de gens connaissent la glace aussi bien que les joueurs Canadiens. Ce faisant, Barbeau prévoit consulter les membres de la formation du Tricolore pour conserver un niveau d’excellence que les adversaires connaissent maintenant très bien également.

Entre-temps, il continuera de se fier aux autres membres de la LNH.

« Pour tous les matchs joués ici, les arbitres nous font un rapport de la qualité de l’air, de la température de l’amphithéâtre, etc., a souligné Barbeau. L’équipe adverse fait aussi un rapport. Tout est comptabilisé, tout est échantillonné avec la Ligue nationale, et tout est partagé avec nous. »

Quoique que la vague de chaleur qui a donné le ton au mois de septembre porte à croire le contraire, l'installation de la glace indique que la saison de hockey est bien à nos portes – et c’est ce qui est le plus excitant, selon Barbeau.

« Tout le monde a hâte de voir nos Glorieux patiner, donc il y a une fébrilité dans l’air. »

L’été tire à sa fin et personne n’a plus hâte de casser la glace que les Canadiens. Ils pourront bientôt le faire en effectuant leurs premiers coups de patin de la saison 2023-2024, le 24 septembre prochain, à l’occasion du match intraéquipe Rouges c. Blancs présenté par IGA.