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MONTRÉAL -- C'était un geste de générosité et de leadership remarquable.

MAGASINER: Chandail No. 20 de Slafkovsky
Lorsque Chris Wideman a appris d'un ami que Juraj Slafkovsky avait un parti pris pour le No. 20, numéro qu'il portait lorsqu'il faisait partie de l'équipe nationale de la Slovaquie, il a commencé les démarches pour le lui offrir avec plaisir.
Wideman a immédiatement communiqué avec le gérant de l'équipement, Patrick Langlois, afin qu'il puisse aider à faire le transfert du numéro au premier choix au total.
Mais quelle est donc la raison pour laquelle le défenseur vétéran a pris cette décision?
« D'abord et avant tout, on essaie de créer un environnement et une culture où il peut se sentir le bienvenu avec l'équipe », a expliqué Wideman, qui portera le No. 6 dès la saison prochaine. « C'est un jeune, et je voulais être sûr qu'il sache qu'on est excité de l'avoir parmi nous et qu'on va faire de cet endroit un environnement où il pourra atteindre son plein potentiel et devenir un très bon joueur dans cette Ligue. »

L'ailier de 18 ans était « sous le choc » vendredi dernier, lorsqu'il a appris qu'il porterait son numéro préféré.
Slafkovsky était avec ses amis à Kosice lorsque la nouvelle est sortie sur les plateformes des réseaux sociaux des Canadiens.
« J'ai juste regardé mon téléphone et j'ai vu la photo sur Instagram. C'était incroyable », a dit Slafkovsky. « C'est vraiment spécial. Ça ne se passe pas toujours comme ça quand on arrive dans la LNH et qu'on est jeune. On ne reçoit pas toujours notre numéro. Lorsque j'ai vu qu'il me l'avait donné, je me suis dit "Wow"! C'est formidable. »
Le meilleur espoir de l'organisation s'est empressé d'écrire à Wideman pour lui faire part de son appréciation et les deux joueurs en ont profité pour échanger quelques messages.
Voilà une façon unique de se présenter l'un à l'autre…
« Il était très reconnaissant pour le numéro. Je suis content qu'il soit excité de l'avoir. Ça fait une belle histoire à raconter », a dit Wideman. « Je l'ai simplement félicité d'avoir été sélectionné comme 1er choix au total et répété à quel point nous sommes heureux qu'il soit dans l'équipe et que nous avons hâte de jouer avec lui. Ça va être amusant. »

Juraj Slafkovsky répond aux questions des partisans

Quant à la compensation que Slafkovsky donnera à Wideman en guise de remerciement pour le numéro, une entente a été conclue.
Disons simplement que Henry, le fils du défenseur, recevra un cadeau bien spécial très bientôt.
« Pour moi, au final, tout ce que je demande c'est qu'il signe un chandail des Canadiens pour mon fils afin qu'il l'ait comme souvenir », a partagé Wideman, qui n'allait pas demander un cadeau exorbitant comme il est coutume d'acheter dans des occasions semblables. « Je voulais qu'il se sente à l'aise et un chandail sera plus que suffisant. »
Slafkovsky veut également inviter son nouveau coéquipier au restaurant lorsqu'ils se rencontreront enfin de ce côté-ci de l'Atlantique, ce qui sera fort probablement un très bon moment.
Ils pourront même replonger dans le Repêchage puisque Wideman était dans l'amphithéâtre lors l'événement et a assisté en personne à la sélection historique.
« Tout le monde est excité de rencontrer un choix de premier tour, mais quand on parle du premier choix au total, c'est quelque chose de spécial. De pouvoir être sur place pendant cette soirée, c'était une très belle expérience », a ajouté Wideman. « Tous les gars vont faire le maximum pour qu'il soit à l'aise et prêt à être un élément important de l'équipe. On va créer un environnement et un endroit afin qu'il puisse être le joueur pour lequel il a repêché. »

Première journée de Slafkovsky avec les Canadiens

Pendant ce temps, Slafkovsky prévoit retourner à Montréal à la mi-août pour s'entraîner au Complexe sportif Bell.
Il attend avec impatience le voyage qui marquera officiellement le début d'un nouveau chapitre de sa carrière.
« Montréal est comme une deuxième maison, et ce sera certainement le cas », a déclaré Slafkovsky. « J'ai hâte de porter le chandail. J'y pense tous les jours. J'ai juste hâte d'y être et que les choses se mettent en branle. »