Pavel Buchnevich

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Rangers de New York.
Lors de la dernière saison, les Rangers ont décidé que la reconstruction était la voie à suivre afin que l'équipe retrouve ses lettres de noblesse. Le président Glen Sather et le directeur général Jeff Gorton ont averti les partisans que le visage de l'équipe changerait et quelques semaines plus tard, les attaquants J.T. Miller, Michael Grabner, Rick Nash ainsi que les défenseurs Ryan McDonagh et Nick Holden pliaient bagage.
Alors qu'une nouvelle ère se profile à l'horizon pour New York, les poolers tentent encore d'évaluer l'impact qu'auront tous ces changements cette saison. Les Rangers ont tout de même opté pour un peu de stabilité en conservant les services de leurs quatre meilleurs marqueurs la saison dernière. Les attaquants Mats Zuccarello (53 points), Mika Zibanejad (47), Kevin Hayes (44) et Pavel Buchnevich (43) sont toujours avec l'équipe et ils seront appelés à guider les espoirs de l'organisation qui se grefferont bientôt à eux.
Les attaquants Lias Andersson et Filip Chytil ainsi que les défenseurs Neal Pionk et Tony DeAngelo pourraient tous être de la formation partante lors du premier match de l'équipe, le 4 octobre contre les Predators de Nashville. Quels rôles occuperont-ils au sein de l'équipe et quel rendement offriront-ils? Difficile de prédire ce que réserve le nouvel entraîneur David Quinn, mais voici tout de même quelques éléments que les poolers doivent garder en tête avant de sélectionner des joueurs de la Grosse Pomme.

À cibler : Pavel Buchnevich -- Après avoir récolté 20 points (huit buts, 12 passes) en 41 matchs en 2016-17, Buchnevich a poursuivi sa progression en établissant de nouvelles marques personnelles avec 43 points (14 buts, 29 aides) en 74 rencontres la saison dernière. L'attaquant de 23 ans est l'un de ceux qui devraient le plus profiter du virage jeunesse entrepris par les Rangers, car il sera utilisé plus régulièrement à cinq contre cinq. La saison dernière, il n'était que le 21e joueur le plus utilisé en moyenne par partie (15:01), mais les départs de Miller (16:40) et Nash (17:06) forceront l'entraîneur à l'utiliser plus souvent, surtout si on compte intégrer une nouvelle vague de jeunes joueurs derrière lui. L'attaquant russe était le quatrième joueur le plus utilisé en supériorité numérique et il en a profité pour amasser 17 points, une récolte bonne pour le deuxième rang chez les Rangers, à égalité avec Zuccarello. Tout indique que Buchnevich évoluera à la droite sur le premier trio et on pourrait le voir atteindre le plateau des 55 points.

À éviter : Vladislav Namestnikov -- L'attaquant de 25 ans a éveillé l'intérêt des poolers en démarrant la dernière saison sur les chapeaux de roue avec le Lightning de Tampa Bay en récoltant 33 points (15 buts, 18 passes) en 38 matchs entre le 6 octobre et le 1er janvier. Cela dit, il faut être réaliste dans le cas de Namestnikov. Son explosion offensive est largement due au fait qu'il évoluait avec l'un des meilleurs duos de la LNH, Steven Stamkos et Nikita Kucherov, et il n'aura pas d'aussi bons compagnons de jeu avec les Rangers. D'ailleurs, après avoir débarqué à New York dans la transaction qui a envoyé McDonagh et Miller à Tampa Bay, Namestnikov n'a amassé que quatre points (deux buts, deux passes) en 19 matchs. Il n'avait jamais franchi le plateau des 40 points avant cette année, sa meilleure récolte étant 35 points (14 buts, 21 aides) en 80 parties en 2015-16 avec Tampa Bay.
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À surveiller: Brady Skjei-- Après une saison recrue prometteuse où il a amassé 39 points (cinq buts, 34 passes) en 80 matchs, Skjei a été affligé par la guigne de la deuxième année en n'amassant que 25 points (quatre buts, 21 aides) en 82 rencontres. Si on ne tient pas compte de Pionk, qui a joué seulement 28 parties à New York la saison dernière, Skjei a tout de même été le deuxième joueur le plus utilisé en moyenne par match (21:02) derrière McDonagh (23:55). Le départ de ce dernier ouvre la porte toute grande à Skjei, qui verra ses responsabilités augmenter. Il ne détrônera pas Kevin Shattenkirk sur la première vague du jeu de puissance, mais il devrait logiquement diriger la deuxième unité, un rôle auparavant réservé à McDonagh. Le défenseur de 24 ans donnera également un petit coup de pouce aux poolers qui participent à des pools comptabilisant les tirs au but et les mises en échec. Il a distribué 127 mises en échec la saison dernière (deuxième chez les Rangers) et décoché 153 lancers (cinquième).