Quenneville n'a pas pointé Ekblad du doigt, pas qu'il le méritait plus qu'un autre. Plusieurs joueurs étaient à blâmer.
Ce qu'espère Tallon, c'est que l'entraîneur-chef qu'il a engagé le 8 avril pour remplacer Bob Boughner pourra aider Ekblad à peaufiner son jeu et lui permettre d'atteindre un niveau supérieur.
« J'espère qu'il pourra avoir un gros impact sur lui, a souligné Tallon. Et j'espère qu'il l'écoutera et qu'il portera attention aux détails que Joel demande de ses joueurs qui sont si importants : d'être imputable et d'être dévoué lors de chaque présence sur la glace. Je pense qu'il peut avoir beaucoup d'influence sur nos jeunes défenseurs. »
Quenneville sera le quatrième entraîneur en cinq ans pour Ekblad, qui a été le premier choix du Repêchage 2014. Il a évolué sous les ordres de Gerard Gallant (2014-15), Tom Rowe (2016-17) et Boughner, qui avaient tous un système différent, mais aussi une philosophie différente sur ce que devrait être la façon de jouer d'un défenseur.
Ekblad a amassé 171 points en 391 matchs dans la LNH, mais il manque de constance sur la glace et sur le banc. Il espère que l'arrivée de Quenneville permettra de changer ça.
« Ça fera du bien d'avoir un peu de stabilité dorénavant avec l'arrivée de Joel et du nouveau personnel d'entraîneurs, a mentionné Ekblad. Mais on doit livrer la marchandise. C'est à nous, les joueurs, de performer. Dans le passé, nous ne l'avons pas fait. Mais maintenant, nous avons de la stabilité et on espère pouvoir apprendre certaines choses et passer au prochain niveau en tant qu'individus.
« C'est sûr que tu veux être parfait. Tu ne veux pas faire d'erreurs. Mais ça va se produire. On est dans la LNH, des erreurs, tu vas en faire. C'est pourquoi nous avons le calendrier préparatoire, afin d'enlever les mauvais plis. On commence à installer notre jeu de puissance, notre désavantage numérique, tout ça, et trouver de la chimie avec nos coéquipiers.
« C'est un bon entraîneur, et j'aime le rythme avec lequel il nous fait jouer. »
Quenneville a mené les Blackhawks de Chicago à la Coupe Stanley en 2010, 2013 et 2015, au sein d'équipes qui avaient les défenseurs Duncan Keith et Brent Seabrook comme colonne vertébrale. Ekblad n'est pas à ce niveau, mais Quenneville estime qu'il a autant de potentiel dans certains aspects de son jeu.
« Avec les défenseurs, la meilleure façon de juger leur apport, c'est par leur constance et leur stabilité, a analysé Quenneville. Il y a plusieurs défenseurs offensifs dans la LNH aujourd'hui et lorsqu'on regarde leur manière de jouer défensivement, ils n'ont pas tous la même constance. Il a un peu des deux dans son jeu, ce qui peut le rendre très efficace. J'aime sa manière de bouger, son sens du positionnement. Présentement, on regarde comment on bloque l'adversaire en défensive, et comment on est habiles dans des situations d'échec-avant.
« Il a beaucoup de qualités dans son jeu qui peuvent lui permettre de s'améliorer et d'atteindre le prochain niveau. »