SUNRISE, Floride – Les joueurs de Rangers de New York n’auront pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour tenter d’expliquer leur élimination en six matchs face aux Panthers de la Floride.
Ils n’auront qu’à regarder ce dernier duel pour obtenir un résumé plutôt complet de ce qui s’est passé dans cette finale de l’Est. Ils ont obtenu des arrêts, beaucoup d’arrêts de la part d’Igor Shesterkin. Ils ont vu la formation floridienne profiter de leurs erreurs en défensive. Et ils n’ont pas généré suffisamment d’attaque.
Les Panthers l’ont ainsi emporté 2-1 – une troisième victoire par une marge d’un but – et ont obtenu leur billet pour la finale de la Coupe Stanley pour une deuxième année de suite. Ils y affronteront le gagnant de la série entre les Oilers d’Edmonton et les Stars de Dallas.
Les Blueshirts, eux, s’en retournent dans la Grosse Pomme, bredouilles.
« Tu veux marquer des buts, tu veux mettre l’attaque en marche, a plaidé un Mika Zibanejad émotif. C’est ce qui te permet de gagner des matchs. C’est frustrant. On a eu des chances et on a poussé jusqu’à la dernière seconde. On a obtenu un but, mais…
« On a tenté de ne pas céder à la frustration. On a fait du bon travail pour se concentrer sur la prochaine présence. Pour envoyer des rondelles et des hommes au filet. On savait que ce ne serait pas facile, que ce ne serait pas de beaux buts. On a donné tout ce qu’on avait. Ça n’a pas été assez. »
Pas assez. Ç’a été l’histoire de cette série. Les matchs ont été serrés, certes, mais les Rangers ont rarement été en contrôle. La formation floridienne les a tout simplement muselés grâce à son jeu défensif discipliné et hermétique, ainsi que son énorme pression en échec avant.
Les New-Yorkais n’ont pu trouver la solution à l’énigme. L’histoire s’est répétée, samedi, alors que les locaux n’ont jamais semblé inquiétés même s’ils n’ont mené que par un petit but, celui de Sam Bennett en fin de première, jusqu’à ce que Vladmir Tarasenko ne fasse 2-0 avec un peu plus de 10 minutes à faire.