Pettersson, qui a signé un nouveau contrat de trois ans d'une valeur annuelle de 7,35 millions $ le 3 octobre, a amassé 13 points en 26 matchs cette saison. Sa moyenne de points par match est de 0,50, en baisse de celle de 0,93 qu'il a maintenue lors de ses trois premières saisons dans la LNH (153 points en 165 parties).
« On recommence à zéro », a affirmé Boudreau. « C'est comme au golf où tu jouerais 52 sur le premier neuf alors que tu as un handicap de quatre. Quand tu vas te présenter sur le deuxième neuf, tu dois te dire 'OK, je peux faire beaucoup mieux'. Parfois, quand un nouvel entraîneur arrive et qu'il te place dans des situations différentes, qu'il t'offre un autre rôle, ça fonctionne pour toi. On recommence à zéro, comme si tu avais obtenu un mulligan. »
C'est pourquoi il a décidé d'utiliser des joueurs de talent comme Pettersson pour tenter de régler les problèmes d'un désavantage numérique qui était dernier dans la LNH avec 64,6 pour cent d'efficacité avant le congédiement de Green.
Les Canucks ont décidé de mettre de la pression sur l'adversaire lundi, que ce soit à cinq-contre-cinq, ce qui a semblé donner de l'énergie à Pettersson et Boeser, ou encore à moins d'un homme, ce qui leur a permis d'être parfaits en deux occasions contre les Kings. C'est le style prôné par le nouvel adjoint Scott Walker, qui a été embauché en même temps que Boudreau. Un style qui nécessite quatre unités d'attaquants qui changent rapidement et qui jouent à un rythme élevé, ce qui explique pourquoi Pettersson a obtenu une place en désavantage numérique.
« Quand tu regardes les bonnes équipes, la plupart de leurs meilleurs attaquants offensifs sont aussi bons pour écouler les pénalités, a souligné Boudreau. Ils obtiennent plus de temps de jeu et ils se sentent plus impliqués. C'est une bonne chose, pourvu qu'ils soient dédiés et qu'ils fassent les bonnes choses défensivement. »
Boudreau a indiqué que Boeser serait le prochain, et que Hughes se retrouvera lui aussi dans ce rôle.
« Les succès ne venaient pas avec les joueurs en place, alors nous allons essayer des choses différentes, et je crois vraiment que si un joueur me dit qu'il veut vraiment le faire et qu'il se sent capable d'y parvenir, je veux lui offrir cette occasion de réussir. Soit il va réussir ou soit il va arrêter d'en parler. C'est l'un ou l'autre. »
Pour les Canucks, il ne reste plus qu'à espérer que les succès défensifs de Pettersson lui permettront de se relancer en attaque aussi.