« Il faut garder le plaisir de jouer, même si ça va moins bien. Si vous êtes passionnés par votre sport, de bonnes choses finiront par arriver.
« Comme équipe, c'est sûr que nous sommes dans une position précaire, mais nous jouons du bon hockey depuis quelque temps - quatre victoires en cinq matchs avant la pause -- et la confiance est de retour, a-t-il avancé. Ce ne sera pas facile, mais s'il y a une équipe qui peut le faire c'est nous. Nous avons la capacité de partir sur une séquence de victoires. Dans la situation dans laquelle nous nous retrouvons, nous n'avons pas le choix d'aborder les matchs un à la fois. »
Giroux a dit souhaiter que l'organisation garde le vétéran ailier Wayne Simmonds, qui écoule sa dernière année contractuelle. On pourrait être tenté de monnayer ses services afin de poursuivre la cure de rajeunissement.
« Wayne est l'âme de notre équipe, un joueur que tu sais qu'il va se défoncer à tous les matchs. C'est un joueur coriace qui a à cœur les succès de l'équipe et un de nos leaders. Nous ne connaissons pas les plans des dirigeants. Nous n'avons aucun contrôle là-dessus, mais nous pouvons espérer qu'il reste avec nous », a-t-il résumé.
Un coup de vieux
Giroux s'est présenté au Match des étoiles animé de l'objectif d'avoir du plaisir. Il ne se lasse pas, même s'il s'agit de sa sixième participation à l'événement.
« Ma première participation a revêtu un cachet très particulier, mais j'apprécie toujours de prendre part au Match des étoiles. On visite des villes différentes chaque fois. J'aime jouer à San Jose, il règne une belle ambiance au SAP Center. »
Giroux prendra un coup de vieux cette année en réalisant qu'il a été l'idole d'enfance d'au moins une jeune étoile, Mathew Barzal des Islanders de New York.
« Quand on me demandait plus jeune quel genre de joueur j'étais, je répondais que j'étais comme Claude Giroux. C'est un joueur que j'apprécie énormément et que j'ai hâte de rencontrer », n'a pas caché Barzal, qui est âgé de 21 ans.