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WASHINGTON- Claude Giroux vaut déjà son pesant d'or chez les Panthers de la Floride. Le joueur de centre âgé de 34 ans a été un rouage important sur la glace dans la victoire des Panthers contre les Capitals de Washington au premier tour des séries, avec une récolte de sept points en six matchs. Il est tout aussi utile à l'équipe en coulisses, à entendre ses coéquipiers et son entraîneur.

Il faut voir Aleksander Barkov s'animer quand on lui pose une question au sujet de Giroux.
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« Il est formidable depuis que nous l'avons obtenu », l'a encensé le jeune capitaine des Panthers au début de la série. « Je pourrais vous entretenir pendant des heures sur l'expérience, le leadership et le niveau d'aptitudes qu'il apporte à notre groupe. Vous connaissez tous le joueur. Nous avons eu bien plus encore, je peux vous le dire. C'est très agréable d'avoir des joueurs de sa trempe avec nous. Patric Hornqvist et Joe Thornton sont d'autres vétérans dont l'apport est très apprécié. »
L'ancien capitaine des Flyers de Philadelphie a été acquis quelques jours avant la date limite des transactions, le 19 mars.
« C'est comme avoir un autre entraîneur sur le banc », a déclaré l'entraîneur par intérim Andrew Brunette. « Il a tout vu, tout connu, et il affiche encore l'enthousiasme d'un enfant. Il adore jouer et décortiquer le jeu. Son intelligence au jeu est remarquable. C'est un leader né. Les gars prêtent l'oreille quand il parle. Il n'hésite pas à prendre la parole au sein d'un groupe comptant peu de gars vocaux. »
Le chaînon manquant
Le Franco-Ontarien natif de Hearst a été vite accueilli à bras ouverts par ses nouveaux coéquipiers. Sa période d'adaptation a été de courte durée, comme en font foi les 23 points (trois buts, 20 passes) qu'il a amassés en 18 matchs en saison régulière.

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« C'est un leader, une bonne personne et un bon gars », lui a rendu hommage Jonathan Huberdeau après la première victoire d'une série des Panthers en 26 ans.
« Il a joué 1000 matchs dans la Ligue nationale et il était le capitaine des Flyers. Il veut que tout le monde réussisse et il est toujours là pour aider. C'est d'un gars comme lui que nous avions besoin, un gars qui possède beaucoup d'expérience en séries.
« C'est un joueur très combatif, animé d'un grand désir de vaincre. Ça, je le savais avant qu'on aille le chercher. Il gagne ses mises au jeu, c'est un autre aspect important en séries. Il est tout ce que nous pensions qu'il serait. Nous sommes très contents de l'avoir. »
En première ronde, Giroux a surtout formé un trio avec Barkov et Carter Verhaeghe, qui a été la grande vedette individuelle de la confrontation face aux Capitals avec 12 points (six buts, six aides).