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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Anders Lee, Islanders de New York (A) : La perte de Mathew Barzal (haut du corps) pour quatre à six semaines a forcé l’entraîneur Patrick Roy à remanier ses trios, ce qui fait en sorte que Lee évolue avec Bo Horvat et Jean-Gabriel Pageau depuis six matchs. Lee s’est inscrit à la feuille de pointage dans cinq de ces six rencontres pour un total de huit points (trois buts, cinq passes), et le trio a obtenu un total combiné de 20 points à forces égales. L’Américain de 34 ans a également vu son temps de jeu passer de 15:36 à 18:08 depuis que Barzal est tombé au combat. Les Islanders vont jouer neuf fois en 17 jours d’ici la fin du mois de novembre, et Lee a été réclamé dans seulement 25 pour cent des ligues sur Fantrax, donc il pourrait vous donner un coup de main si vous avez besoin de profondeur en attaque.

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Uvis Balinskis, Panthers de la Floride (D) : Si le nom de Balinskis ne vous dit rien, c’est parce qu’il avait disputé seulement 26 matchs avec les Panthers et récolté trois points avant cette saison. Or, il est actuellement le défenseur responsable de diriger la première vague du jeu de puissance depuis quelques rencontres, puisque le pari Adam Boqvist n’a pas fonctionné dans le premier mois de la saison. Ces nouvelles responsabilités ont permis à Balinskis d’inscrire quatre points, dont trois en avantage numérique, à ses quatre plus récents affrontements. Le défenseur de 28 ans est très peu utilisé (13:24), mais il est déployé presque exclusivement pour des missions offensives – il entame 65,9% de ses présences en zone offensive à 5-contre-5. À ce moment-ci de la saison, les défenseurs qui évoluent sur la première vague d’un jeu de puissance et qui sont disponibles au ballottage de votre pool sont pratiquement inexistants, donc tenter le coup avec Balinskis représente un beau pari. Les Panthers sont huitièmes dans la LNH au chapitre de l’efficacité en supériorité numérique (25,5%).

Ukko-Pekka Luukkonen, Sabres de Buffalo (G) : Classons la défaite de 7-5 contre les Canadiens de Montréal, lundi, dans la catégorie des matchs à oublier pour Luukkonen (quatre buts accordés sur 18 tirs) et concentrons-nous sur ses quatre sorties précédentes. Au cours de cette séquence, le portier finlandais a signé trois victoires et il n’a jamais affiché un pourcentage d’arrêts inférieur à ,913. Les Sabres ont signé la victoire dans trois de leurs quatre plus récents affrontements et ils joueront huit fois d’ici la fin du mois de novembre, dont quatre fois contre des adversaires hors du portrait des séries lors de leurs cinq prochaines parties. Luukkonen devrait obtenir un maximum de départs lors de ces matchs et il pourrait ajouter quelques victoires à sa fiche. Cinq des huit prochaines rencontres des Sabres seront jouées à l’étranger, où Luukkonen connaît plus de succès qu’à domicile avec un dossier de 2-1-1, une moyenne de buts alloués de 2,76 et un pourcentage d’arrêts de ,915 (domicile : 4-3-0, M.B.A. de 2,87, %ARR. ,896).

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EN BAISSE

Vincent Trocheck, Rangers de New York (A) : Si le rendement de Trocheck (neuf points en 14 matchs) depuis le début de la saison est décevant, il l’est encore plus au cours des neuf dernières rencontres, alors que le vétéran joueur de centre a été limité à deux points (un but, une passe). Comble de malheur, l’entraîneur Peter Laviolette l’a séparé de ses compagnons de trio habituels – Artemi Panarin et Alexis Lafrenière – et Trocheck a visiblement de la difficulté à développer une chimie avec ses nouveaux partenaires, Chris Kreider et Reilly Smith. Les Rangers vont jouer huit fois en 14 jours à partir de dimanche, donc Trocheck aura amplement d’occasions pour se relancer. Il n’en demeure pas moins que perdre sa place aux côtés de Panarin va affecter sa production.

Luke Hughes, Devils du New Jersey (D) : Après avoir raté tout le camp d’entraînement et le début de la saison en raison d’une blessure à l’épaule gauche, Hughes connaît un début de saison extrêmement lent, avec seulement une passe en 10 matchs. Le défenseur de 21 ans affiche également un différentiel de -4 et il a décoché un tir ou moins dans sept rencontres. Hughes pourrait se relancer offensivement s’il s’emparait du rôle de quart-arrière sur la première vague du jeu de puissance des Devils, mais son coéquipier Dougie Hamilton fait trop bien pour être délogé. Hamilton a la réputation d’être un joueur fragile et s’il devait se blesser, la valeur de Hughes grimperait en flèche, sauf que d’ici là, il est un joueur à éviter.

Lukas Dostal, Ducks d’Anaheim (G) : Dostal est l’une des belles surprises devant le filet depuis le début de la saison, mais il vient d’encaisser la défaite à ses cinq plus récentes sorties (0-4-1), montrant une moyenne de 3,79 avec un pourcentage d’arrêts de ,895 durant cette séquence. Dimanche, les Ducks ont salué le retour au jeu du gardien John Gibson, qui n’avait pas encore joué cette saison en raison d’une appendicectomie subie à la fin du mois de septembre, et il est évident que son retour aura un impact sur le nombre de départs accordés à Dostal. Ce dernier avait amorcé sept des neuf premiers matchs des Ducks, mais il avait comme auxiliaire James Reimer, réclamé au ballottage par les Sabres mercredi. Avec Gibson, Dostal pourrait se retrouver dans un système d’alternance devant le filet.