A.J. Greer a l’habitude des histoires à succès. Il était de l’édition 2022-23 des Bruins de Boston, qui a connu une saison record de 65 victoires. Il a participé à la montée en force de l’organisation de l’Avalanche du Colorado, deux ans avant son titre de 2022. Avant de faire le saut dans la LNH, il a pris part à la finale du championnat universitaire américain avec les Terriers de l'Université de Boston et remporté la Coupe du Président – maintenant le trophée Gilles-Courteau – avec les Huskies de Rouyn-Noranda, deux ans plus tard.
Mais de toutes ces organisations gagnantes, aucune ne se compare à la mouture actuelle des Panthers de la Floride, aux dires de l’attaquant québécois.
« La culture d’organisation ici est incroyable. J’ai fait partie d’excellentes organisations par le passé, comme les Bruins, mais les Panthers ont une coche de plus. »
Greer lance ces fleurs après seulement 16 matchs avec sa nouvelle équipe, car il n’a pas eu besoin d’en voir beaucoup avant de comprendre pourquoi elle a pris part aux deux dernières finales de la Coupe Stanley – et remporté le championnat en juin dernier.
« Tous les leaders de cette équipe – [Aleksander] Barkov, [Sam] Reinhart, [Sergei] Bobrovsky et compagnie – font des heures supplémentaires, a-t-il confié en entrevue téléphonique avec LNH.com. Ils s’entraînent avant et après chaque entraînement régulier. Et ces entraînements supplémentaires sont intenses, ce ne sont pas seulement des étirements.
« Bobrovsky embarque sur la patinoire quelques dizaines de minutes avant l’entraînement. Ensuite, lorsque l’équipe termine sa séance, il va faire du tapis roulant, s'en va dans la piscine, puis il prend son vélo de route et pédale pour rentrer chez lui. C’est incroyable. »
Et l’organisation donne l’occasion à ses joueurs de venir travailler dans le meilleur environnement possible, précise le natif de Joliette.
« Ils allouent une grande partie de leur budget à la science du sport, à la nutrition, aux installations, au personnel. En plus, ils ont inauguré leur nouveau complexe d’entraînement cet été. Je n’ai jamais vu rien de tel. »