Course aux trophées : Scott Arniel, choix unanime pour le Jack-Adams

Alors que nous franchissons le quart de la saison régulière 2024-25, LNH.com publie une série d'articles sur ceux qui seraient susceptibles de remporter les différents trophées individuels qu'on décernera à l'issue de la campagne. Aujourd'hui, les prédictions pour le trophée Jack-Adams, remis à l’entraîneur de l'année dans la LNH.

La tenue des Jets de Winnipeg depuis l’arrivée de Scott Arniel à la barre de l’équipe relève de l’exploit. C’est pourquoi l’équipe de LNH.com lui attribue, à l’unanimité, le trophée Jack-Adams dans son scrutin du quart de saison.

Les Jets (15-3-0) ont remporté 15 de leurs 16 premiers matchs, du jamais-vu dans l’histoire du circuit. Il y a quelques semaines, la majorité de notre panel les voyait plutôt se battre pour une place de quatrième as dans l’Association de l’Ouest.

Le revirement de situation est impressionnant, car Winnipeg, quatrième équipe au classement général de la dernière campagne, a décidé de miser sur une formation identique – ou même amoindrie avec les départs de Sean Monahan et de Tyler Toffoli cet été – pour amorcer la présente saison.

Kyle Connor a véritablement pris les rênes de l’attaque. Cole Perfetti connaît une saison d’éclosion. Connor Hellebuyck offre des prestations qui pourraient le mener vers une troisième conquête du trophée Vézina.

Mais on ne peut pour autant passer sous silence le travail d’Arniel, promu au poste d’entraîneur-chef de l’équipe après deux saisons dans le rôle d’entraîneur associé. Arniel avait la tâche de changer une mentalité qui faisait défaut depuis quelques années chez les Jets, aux dires des joueurs.

« Je pense que nous savions tous qu’on devait changer certaines choses, et il n’était pas question des joueurs, a précisé l’attaquant Nikolaj Ehlers en entrevue à LNH.com la semaine dernière. Il s’agissait plutôt de notre mentalité, de la façon dont nous venions travailler chaque jour. Ça rapporte jusqu’ici. »

Arniel a pris la place de Rick Bowness, parti à la retraite le 24 mai. En raison des ennuis de santé de Bowness lors de ses deux campagnes à la barre de l’équipe, Arniel avait parfois dû prendre son intérim. Les Jets avaient présenté une fiche de 15-7-3 sous les ordres de l’associé.

« Scotty (62 ans) est plus jeune que 'Bones' (69 ans) et je pense qu'il a probablement beaucoup appris de lui au cours des dernières années », a souligné l'attaquant des Jets Nino Niederreiter lors de la Tournée des médias européenne des joueurs de la LNH à Prague, en Tchéquie, plus tôt cet automne. « Il connaît très bien l'équipe et lorsque Bones avait dû partir pour un petit moment, il avait pris la relève et fait du très bon travail. »

Arniel ne faisait pas partie de la liste des 20 entraîneurs considérés par notre équipe lors de l’exercice présaison.

Septième au scrutin final de l’an dernier, l’entraîneur-chef des Capitals de Washington, Spencer Carbery, pourrait cette fois mériter une place parmi les trois finalistes si sa formation maintient sa lancée du début de saison.

Pour une deuxième année, la majorité de notre panel voyait Washington exclu des séries éliminatoires, et pour une deuxième année, l’équipe est en train de surprendre la planète hockey. L’expérience Carbery se déroule même mieux qu’en 2023-24. La fiche de 13-4-1 des Capitals est la meilleure de l’Association de l’Est jusqu’à maintenant.

« L’an passé, 'Carbs' est arrivé, c’était un nouveau système de jeu à comprendre. Présentement, nous connaissons le système et ça se voit. Tout le monde sait exactement ce qu’il doit faire », a expliqué le capitaine Alex Ovechkin.

La deuxième saison de mandat sourit également à John Hynes, qui complète le top-3 de notre équipe. S’il n’avait pas réussi à remonter la pente après l’embauche de Hynes en novembre 2023, le Wild (11-3-3) devrait cette fois-ci, à la lumière de ses récentes prestations, revenir dans le portrait des séries éliminatoires. À notre avis, l’instructeur a son mot à dire dans ces succès.

Paul Maurice (Panthers de la Floride; 12 points de classement), Rod Brind’Amour (Hurricanes de la Caroline; 11), Sheldon Keefe (Devils du New Jersey; 11), Jim Hiller (Kings de Los Angeles; 7) et Ryan Huska (Flames de Calgary; 4) ont également obtenu des votes de notre panel. Du lot, seul Brind’Amour a déjà remporté le Jack-Adams, en 2021.

Keefe était le favori à l’obtention du trophée avant le début de la saison. Andrew Brunette et Kris Knoblauch complétaient le trio de finalistes proposé par LNH.com, mais les difficultés des Predators de Nashville (5-10-3) et des Oilers d’Edmonton (9-8-2) ont forcé les membres de notre panel à se raviser.

Résultats du scrutin (cinq points pour un vote de première place, quatre points pour un vote de deuxième place, etc.) :

Scott Arniel, Jets de Winnipeg 55 (11 votes de première place)
Spencer Carbery, Capitals de Washington 37
John Hynes, Wild du Minnesota 28
Paul Maurice, Panthers de la Floride 12
Rod Brind’Amour, Hurricanes de la Caroline 11
Sheldon Keefe, Devils du New Jersey 11
Jim Hiller, Kings de Los Angeles 7
Ryan Huska, Flames de Calgary 4