PASTRNAK LEAFS BADGE LEPAGE

TORONTO – David Pastrnak n’a pas mis trop de temps à mettre la classique camaraderie du Match des étoiles de côté pour revenir aux attaques personnelles, dimanche.

À peine sorti de la patinoire du Scotiabank Arena après la défaite des siens en grande finale contre l’équipe menée par Auston Matthews, l’attaquant des Bruins de Boston sortait l’artillerie lourde pour attaquer ses rivaux des Maple Leafs de Toronto.

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« C’est bon pour eux, ils avaient besoin de quelques victoires. Ils en ont eu une », a laissé tomber l’attaquant de l’équipe McDavid avant d’esquisser son large sourire troué.

On ne se contera de mensonges; Pastrnak n’est pas le seul à avoir pensé à ce genre de réplique en voyant Matthews, Mitch Marner, William Nylander et Morgan Rielly triompher devant leurs partisans pour mettre la main sur le chèque d’un million de dollars remis à l’équipe gagnante.

Disons que les amateurs torontois n’ont pas souvent eu droit à ces genres de moments dans les dernières années. Faut-il rappeler que les Leafs ont gagné leur première série en sept ans, au printemps passé, pour finalement s’incliner en cinq matchs au deuxième tour contre les Panthers de la Floride?

Il faut savourer les petites victoires et celle-ci en était une, surtout pour les amateurs qui souhaitaient ardemment voir leurs favoris sortir avec la coupe aux lèvres – ou le chèque en poche.

« C’était super, a reconnu Marner. En grandissant, j’ai toujours rêvé de jouer ce match et de le faire aussi près de la maison, entouré de ma famille et de mes amis, c’était spécial. On a dit tout le week-end qu’on voulait gagner. Le prix en argent aide, évidemment, et les gars ont tout donné. »

Ils ont accompli l’exploit avec l’aide de leur entraîneur invité Justin Bieber et de son spectaculaire manteau, qui vaut probablement quelques milliers de dollars.

« Il était enflammé, a rigolé Marner à propos du chanteur. J’ai passé beaucoup de temps avec lui et je sais qu’il est très compétitif. Quand j’ai réalisé que nous étions tous dans la même équipe, je savais que ses attentes seraient très élevées. Il tenait vraiment à la victoire. »

Ironiquement, c’est aussi sous la gouverne de Jim Montgomery, le pilote des Bruins, qu’ils ont réussi à l’emporter. La rivalité forgée au fil des enlevantes séries entre les deux équipes a été mise sur pause le temps de la fin de semaine.

« On sait tous que c’est spécial d’être ici, a commenté le pilote montréalais. Auston et Mitch ont été incroyables, tout comme les autres Leafs. On a eu de bonnes discussions tout au long de l’évènement. »

« Jim est un être formidable, a fait valoir Marner. Je l’ai rencontré l’an dernier dans le même contexte et son fils était également derrière le banc. Nous venons à ces évènements pour avoir du plaisir et pour apprendre à nous connaître. C’est tout ce qui importe. »

Pastrnak se paie Swayman

Avant de perdre en finale, l’équipe menée par Connor McDavid avait pourtant bien bagarré, orchestrant une remontée de deux buts dans la dernière minute de la demi-finale contre la troupe de Nathan MacKinnon.

McDavid et Pastrnak ont tous les deux touché la cible pour créer l’égalité et ont refait le coup lors des tirs de barrage pour permettre aux leurs de passer en finale. Tout ça contre le gardien Jeremy Swayman, le coéquipier de l’attaquant tchèque chez les Bruins.

« C’est bon pour eux, ils avaient besoin de quelques victoires. Ils en ont eu une », a laissé tomber l’attaquant de l’équipe McDavid avant d’esquisser son large sourire troué.

On ne se contera de mensonges; Pastrnak n’est pas le seul à avoir pensé à ce genre de réplique en voyant Matthews, Mitch Marner, William Nylander et Morgan Rielly triompher devant leurs partisans pour mettre la main sur le chèque d’un million de dollars remis à l’équipe gagnante.

Disons que les amateurs torontois n’ont pas souvent eu droit à ces genres de moments dans les dernières années. Faut-il rappeler que les Leafs ont gagné leur première série en sept ans, au printemps passé, pour finalement s’incliner en cinq matchs au deuxième tour contre les Panthers de la Floride?

Il faut savourer les petites victoires et celle-ci en était une, surtout pour les amateurs qui souhaitaient ardemment voir leurs favoris sortir avec la coupe aux lèvres – ou le chèque en poche.

« C’était super, a reconnu Marner. En grandissant, j’ai toujours rêvé de jouer ce match et de le faire aussi près de la maison, entouré de ma famille et de mes amis, c’était spécial. On a dit tout le week-end qu’on voulait gagner. Le prix en argent aide, évidemment, et les gars ont tout donné. »

Ils ont accompli l’exploit avec l’aide de leur entraîneur invité Justin Bieber et de son spectaculaire manteau, qui vaut probablement quelques milliers de dollars.

« Il était enflammé, a rigolé Marner à propos du chanteur. J’ai passé beaucoup de temps avec lui et je sais qu’il est très compétitif. Quand j’ai réalisé que nous étions tous dans la même équipe, je savais que ses attentes seraient très élevées. Il tenait vraiment à la victoire. »

Ironiquement, c’est aussi sous la gouverne de Jim Montgomery, le pilote des Bruins, qu’ils ont réussi à l’emporter. La rivalité forgée au fil des enlevantes séries entre les deux équipes a été mise sur pause le temps de la fin de semaine.

« On sait tous que c’est spécial d’être ici, a commenté le pilote montréalais. Auston et Mitch ont été incroyables, tout comme les autres Leafs. On a eu de bonnes discussions tout au long de l’évènement. »

« Jim est un être formidable, a fait valoir Marner. Je l’ai rencontré l’an dernier dans le même contexte et son fils était également derrière le banc. Nous venons à ces évènements pour avoir du plaisir et pour apprendre à nous connaître. C’est tout ce qui importe. »

Pastrnak se paie Swayman

Avant de perdre en finale, l’équipe menée par Connor McDavid avait pourtant bien bagarré, orchestrant une remontée de deux buts dans la dernière minute de la demi-finale contre la troupe de Nathan MacKinnon.

McDavid et Pastrnak ont tous les deux touché la cible pour créer l’égalité et ont refait le coup lors des tirs de barrage pour permettre aux leurs de passer en finale. Tout ça contre le gardien Jeremy Swayman, le coéquipier de l’attaquant tchèque chez les Bruins.

Équipe MacKinnon@Équipe McDavid: Pastrnak donne la victoire à Équipe McDavid

« Ce n’est pas le gars que tu veux voir de l’autre côté quand la victoire est à l’enjeu en tirs de barrage, a dit Sidney Crosby au sujet de Pastrnak. Surtout contre son propre gardien qu’il connaît trop bien! »

Swayman s’attend d’ailleurs à se faire parler de cette remontée à son retour à Boston. Si vous ne le saviez pas déjà, il appert que Pastrnak aime bien se faire aller le mâche-patate.

« C’est une très bonne feinte, il peut faire croire à un tir haut des deux côtés, a analysé Swayman. Je travaille d’ailleurs avec lui sur celle-là, alors je ne peux pas croire qu’il m’a eu! Je suis certain que je vais en entendre parler, mais je l’ai frustré en échappée pendant le match. On est quittes. »