L'équipe devait être privée de Brad Marchand pour quatre mois, jusqu'à la mi-janvier, et de David Pastrnak pour cinq mois, jusqu'à la mi-février, puisque les deux ont été opérés durant la saison morte. Or, Marchand a été en mesure de revenir au jeu deux semaines plus tôt, de participer au camp d'entraînement, et il n'a finalement manqué aucune rencontre. Puis, samedi, les Bruins ont annoncé que Pastrnak allait être de la formation contre les Capitals de Washington, deux semaines plus tôt que la date estimée pour son retour au jeu. Il a terminé la rencontre avec une passe dans une défaite de 4-3 en prolongation.
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Ces quatre semaines pourraient faire la différence pour les Bruins, qui, après avoir remporté le trophée des Présidents l'an dernier à titre de champions du calendrier régulier, amorçaient la saison avec deux prises en raison de ces blessures à leurs deux piliers - particulièrement dans un calendrier écourté de 56 matchs - et du départ du défenseur Torey Krug chez les Blues de St. Louis à titre de joueur autonome, lui qui n'a pas été remplacé à la ligne bleue.
C'était une des grandes questions pour les poolers lors de leur repêchage cette année : à quel point Pastrnak allait-il reculer sur la liste des équipes? L'attaquant de 24 ans ne cesse de progresser depuis quatre saisons. L'an dernier, il a enregistré 95 points en 70 matchs, sa meilleure performance en carrière - et de loin! Ses 48 buts étaient un sommet dans la LNH - à égalité avec Alex Ovechkin des Capitals de Washington - et il aurait fort probablement connu une première saison de 50 filets si la saison n'avait pas été arrêtée en raison de la pandémie de la COVID-19.
Depuis quatre ans, la moyenne de points par match de Pastrnak est passée de 0,93 à 1,36, la quatrième meilleure de la Ligue, et rien ne laisse croire qu'il a plafonné, surtout au sein du plus redoutable trio de la LNH en compagnie de Marchand et Patrice Bergeron. S'il maintient le même rythme que l'an dernier, il terminera la saison 2020-21 avec 67 points en 49 rencontres. Les Bruins ne peuvent demander mieux.
Les poolers qui auront choisi Pastrnak plus tardivement qu'à l'habitude peuvent se frotter les mains. Si le Tchèque était revenu au jeu à la mi-février comme prévu, il aurait raté de neuf à dix matchs de plus. Mais avec une absence de sept parties, il peut encore espérer terminer dans le top-10 des pointeurs cette année.
