Karlsson n'était pas ébranlé parce qu'il n'a aucune raison de l'être.
Il a été impliqué dans le jeu toute la soirée et a semblé à l'aise dans son rôle à la droite du défenseur-Édouard Vlasic.
Karlsson a aidé San Jose à appliquer une pression constante en avantage numérique en période médiane, alors qu'il était le seul défenseur au sein d'une unité qui était complétée par les attaquants Evander Kane, Timo Meier, Logan Couture et Kevin Labanc.
Il a obtenu son seul tir du match au cours de ce jeu de puissance. Ce fut le seul lancer des Sharks en 4:05 d'avantage numérique.
Karlsson a été employé au cours des deux jeux de puissance de San Jose au premier tiers avec Joe Thornton, Joe Pavelski, Couture et le défenseur Brent Burns. Ils ont éprouvé des ennuis à entrer dans la zone ennemie et n'ont pu exercer de pression lorsqu'ils ont finalement atteint le territoire adverse.
Le fait que l'entraîneur Peter DeBoer ait brisé ce groupe pour le jeu de puissance de San Jose en deuxième période, son dernier du match, est une indication qu'il va apporter des modifications à sa formation jusqu'à ce qu'il trouve la bonne combinaison.
Par exemple, même si ça semble prometteur sur papier, il est possible que Burns et Karlsson, deux droitiers qui occupent respectivement les premier (82) et troisième (71) rangs au chapitre des points obtenus sur le jeu de puissance parmi les défenseurs de la LNH depuis le début de la saison 2015-16, ne parviennent pas à s'entendre sur la même unité de l'attaque massive.
DeBoer n'est pas encore prêt à poser ce jugement.
« Vous allez voir beaucoup de modifications à ces combinaisons », a prévenu DeBoer.
Karlsson a été efficace à 5-contre-5, surtout en zone défensive, alors qu'il a stoppé plusieurs chances des Ducks grâce à un bon positionnement et un bon travail avec son bâton. Il a aidé les Sharks à sortir de leur territoire rapidement et à atteindre la zone offensive, ce qui explique en grande partie pourquoi ils ont dominé Anaheim 33-15 dans la colonne des tirs et qu'ils ont obtenu plus du double des tentatives de tirs des Ducks (71-34).
« Je l'ai trouvé bon, a indiqué DeBoer en parlant de Karlsson. Nous avons fait plusieurs bonnes choses. Nous les avons limités à 10 ou 12 tirs pendant la majeure partie de la rencontre. Nous avons créé beaucoup de chances de marquer. Nous n'avons pu en profiter. Nous n'avons pas été capables d'augmenter notre avance lorsque nous avons eu la chance de le faire, et le résultat reflète ce manque d'opportunisme. »