Evans chaumont

CHICAGO – Les Canadiens ont signé trois victoires d’affilée depuis le retour de Noël en triomphant de trois grosses pointures : les Panthers de la Floride, le Lightning de Tampa Bay et les Golden Knights de Vegas.

Depuis le 17 décembre, la bande à Martin St-Louis a gagné six de ses sept dernières sorties pour redevenir plus près du fameux mix (portrait des séries).

Jake Evans a largement contribué à la relance de son équipe. Techniquement utilisé comme le quatrième centre, Evans trône au sommet des pointeurs du CH lors des sept dernières rencontres. Le numéro 71 a récolté huit points (cinq buts, trois passes) en plus de maintenir un différentiel de +10. Il a marqué dans cinq matchs d’affilée lors de cette période, inscrivant même deux buts en infériorité numérique.

« Jake est super important pour notre équipe, a dit le capitaine Nick Suzuki à quelques heures du match contre les Blackhawks à Chicago (20 h HE; CHSN, TSN2, RDS). Il joue de grosses minutes et des minutes difficiles en infériorité numérique. Il fait toujours très bien son boulot. Il aide notre équipe à gagner et il n’y a pas de doute qu’il représente une pièce importante de notre casse-tête. »

Disponible dans un chic hôtel du centre-ville de Chicago, Martin St-Louis a également reconnu l’importance d’Evans, mais il n’a pas voulu centrer son discours uniquement sur lui pour décrire la bonne séquence des siens.

« Jake joue du bon hockey, mais je trouve que nous comptons sur plusieurs joueurs précieux dernièrement, a noté St-Louis. Jake en fait partie, mais tu pourrais identifier plusieurs joueurs et je te répondrais qu’ils font aussi leur boulot. J’ai plusieurs gars qui font leur boulot et même plus. Jake fait exactement ça. Il a un impact dans nos matchs et il a une constance des deux côtés de la glace. »

MTL@TBL: Evans fait mouche dans un 5e match de suite

Avec 23 points (10 buts, 13 passes) en 37 matchs cette saison, Evans surpassera assez facilement ses sommets personnels pour les buts (13) et les points (29). À l’heure actuelle, il se retrouve sur un rythme d’une première saison de 50 points.

Questionné à savoir s’il jouait le meilleur hockey de sa carrière, le joueur de centre de 28 ans a offert une réponse à son image.

« Je ne sais pas, je veux rester calme et ne pas trop m’enflammer avec cette bonne séquence, a-t-il répliqué. Je me sens bien à propos de mon jeu, mais il y a encore plusieurs endroits où je désire m’améliorer. Je suis heureux de mon rendement même si je considère que je peux encore atteindre un autre niveau. »

À cinq contre cinq, Evans a développé une belle complicité avec Emil Heineman et Joel Armia. En infériorité numérique, le numéro 71 forme aussi un très bon duo avec Armia.

« J’aime croire que c’est en raison de notre travail que nous obtenons de bons résultats, a-t-il affirmé. Nous communiquons bien sur la glace et nous savons nous repérer rapidement. Nous apportons aussi des ingrédients différents tous les trois. »

Sur le plan contractuel, Evans écoule la dernière année d’un pacte de trois ans qui lui rapporte en moyenne 1,7 million $. Kent Hughes et Jeff Gorton auront une décision importante à prendre avec lui lors des prochaines semaines. L’Ontarien prouve toutefois qu’il vaut son pesant d’or au sein de la formation. Et une équipe n’a jamais trop de bons joueurs à la position de centre.

Un bon meneur

Au-delà des statistiques, Evans a également une voix puissante à l’intérieur du vestiaire. Plus d’une fois cette saison, l’ancien de l’Université Notre-Dame a exprimé sa lassitude de perdre. Il ne craignait pas de critiquer les mauvaises performances de son équipe.

« Jake est un gars fier, a mentionné St-Louis. Nous avons un groupe uni. Je ne suis pas surpris. Ça prend des meneurs dans un vestiaire et Jake en fait partie. »

À l’image de St-Louis et de ses coéquipiers, Evans a l’impression que le CH se dirige dans le bon chemin grâce à une série de six victoires en sept matchs.

« C’est un bon sentiment, a-t-il souligné. Je sens que nous trouvons notre identité et que nous jouons avec confiance. Nous jouons maintenant aux standards que nous espérions être en début de saison. C’est une bonne chose. Mais il ne faut pas tomber dans un excès de confiance. Nous aurons besoin de maintenir le rythme. »