EDMONTON – La transition de Scott Arniel comme entraîneur-chef des Jets de Winnipeg se passe à merveille.
Arniel, qui était entraîneur associé des Jets depuis deux saisons, a été promu à ce poste le 24 mai afin de remplacer Rick Bowness, qui a pris sa retraite après l’élimination de l’équipe en cinq matchs contre l’Avalanche du Colorado lors de la première ronde des séries éliminatoires. Bowness aura dirigé les Jets pendant deux saisons et occupé un poste dans la LNH pendant 38 campagnes.
« Je commence à apporter mes propres idées et réflexions, a confié Arniel dimanche. Nous avons construit quelque chose ici ces deux dernières années et je suis en mesure de continuer à aller de l'avant. 'Bones' m'a beaucoup aidé en me donnant beaucoup de responsabilités au cours des deux dernières années, de sorte que la transition s'est faite en douceur ».
Arniel a remplacé Bowness à trois reprises au cours de ces deux années, ce dernier ayant dû s'absenter pour des raisons de santé et familiales. Les Jets ont maintenu une fiche de 15-7-3 pendant qu'Arniel était le chef d'orchestre, dont 10-5-2 la saison dernière, lorsque Bowness a dû s'absenter puisque sa conjointe, Judy, a été hospitalisée à la suite d'une crise d'épilepsie.
Winnipeg a terminé deuxième de la section Centrale la saison dernière (52-24-6).
« J'ai pu diriger lorsque Rick était absent, ce qui était malheureux, mais ça m'a permis d'être derrière le banc, de sorte que les joueurs me connaissent », a souligné Arniel, qui a fêté ses 62 ans le 17 septembre dernier. « J'ai donc une relation avec eux, et ce n'est pas comme si j'arrivais dans une organisation où je ne connais personne.
Arniel a occupé le poste d'entraîneur adjoint dans la LNH avec les Sabres de Buffalo de 2002 à 2006, avant de devenir entraîneur-chef avec le Moose du Manitoba dans la Ligue américaine de hockey. Il a été embauché comme entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus en 2010 et a affiché un dossier de 34-35-13 lors de sa première saison. Il a été congédié après 41 matchs de sa deuxième année, alors que l'équipe avait une fiche de 11-25-5.
Depuis, Arniel a fait partie de l'organisation des Canucks de Vancouver en tant qu'entraîneur de la Ligue américaine de hockey à Chicago, puis en tant qu'assistant avec les Rangers de New York et les Capitals de Washington.
« Avec la retraite de Bones, c'était une progression naturelle pour 'Arnie' », a déclaré le directeur général des Jets Kevin Cheveldayoff au cours de l'été. « Cela dit, il a dû mériter ce privilège et il a passé un processus d'entretien différent de celui que nous avons eu avec Bones, mais il a quand même dû s'y soumettre. Arnie était en tête grâce à tous les liens qu'il avait tissés, et nous nous en réjouissons ».
En tant qu'entraîneur associé des Jets, Arniel était souvent l'intermédiaire entre les joueurs et Bowness. Il se sent désormais à l'aise en tant qu'entraîneur et pourra s'appuyer sur les adjoints Marty Johnston, Davis Payne, Dean Chynoweth et Wade Flaherty.
« Scotty est beaucoup plus jeune que Bones et je pense qu'il a probablement beaucoup appris de Bones au cours des dernières années », a observé l'attaquant des Jets Nino Niederreiter lors de la Tournée des médias européenne des joueurs de la LNH à Prague, en Tchéquie. « Il connaît très bien l'équipe et lorsque Bones a dû partir pour un petit moment, il a pris la relève et je pense qu'il a fait du très bon travail. »
Les attentes seront élevées pour Arniel et les Jets cette année. Ils chercheront à bâtir sur une solide saison régulière 2023-24, au cours de laquelle Winnipeg a brièvement occupé la première place du classement de la LNH pour la première fois dans l'histoire de la concession.
« Il s'agit d'une ligue difficile et il faut éliminer huit équipes dans l'Ouest, ce qui est une tâche ardue chaque année, peu importe ce à quoi ton équipe ressemble, a souligné Arniel. « Notre section s'est renforcée, il y a des équipes qui ont sûrement fait de gros progrès, donc il faut y mettre du cœur à l'ouvrage. Ce que nous avons fait l'année dernière, nos 82 matchs [ont été] plutôt satisfaisants, mais nous n'avons pas aimé ce qui s'est passé en séries éliminatoires, et nous avons compris comment nous devions jouer, en particulier sans la rondelle, et ces deux dernières années, nous avons vraiment amélioré notre défense.
« Nous avons un excellent gardien (Connor Hellebuyck) qui nous a aidés, et nous avons un excellent groupe qui joue ensemble depuis un bon moment, et maintenant nous avons quelques jeunes qui vont prendre le relais et probablement faire partie de ce mélange. Nous devons nous assurer que nous faisons tout ce qu'il faut dès le début de l'année pour partir du bon pied. »
Les Jets ont perdu leurs deux premiers matchs préparatoires, 5-2 contre le Wild du Minnesota samedi et 3-2 en prolongation contre les Oilers d'Edmonton dimanche. Arniel a utilisé une formation jeune et inexpérimentée chaque fois, mais il commencera à faire appel à ses vétérans à mesure que le calendrier préparatoire se poursuivra, peut-être même dès mercredi contre les Oilers au Canada Life Centre de Winnipeg (20 h HE).
« Je sais que les gars l'aiment, a déclaré l'attaquant des Jets Dominic Toninato. Il a pris la relève l'an dernier pendant un bout de temps et a fait un travail remarquable. Nous savions à quoi nous attendre. Les gars l'adorent et ça devrait être une bonne année.
« La transition s'est faite en douceur. Je pense qu'il a fait du bon travail jusqu'à présent, et nous allons continuer à construire en espérant que nous aurons une bonne saison. »
