« Nous nous comprenons bien sur la glace », a dit Bedard au sujet de Teravainen cette semaine. « Il est tellement intelligent. Il sait où aller. Nous nous parlons beaucoup au banc à propos de petits détails qui nous aident. C’est plaisant d’essayer de développer cette chimie. »
Le joueur de centre et l’ailier droit connaissent un bon départ sur le premier trio, avec l’ailier gauche Nick Foligno, et sur la première vague du jeu de puissance. Les deux ont été blanchis de la feuille de pointage au cours des deux derniers matchs, mais ils vont tenter de rebondir quand les Blackhawks vont accueillir les Predators de Nashville au United Center vendredi (20 h 30 HE; HULU, ESPN+).
Teravainen (trois buts, quatre passes) et Bedard (un but, six aides) sont les meneurs des Blackhawks avec sept points chacun, à égalité avec le défenseur Seth Jones (un but, six mentions d’aide).
Les deux sont particulièrement bons sur le jeu de puissance, qui est le huitième meilleur de la LNH (27,3%). Teravainen est le meneur de Chicago avec cinq points en avantage numérique (deux buts, trois passes), tandis que Bedard est à égalité avec Jones au deuxième échelon avec quatre aides.
« Nous commençons à nous lire de mieux en mieux, a affirmé Teravainen. Nous faisons les petits jeux et nous sommes bons pour nous lire l’un et l’autre avec la rondelle. C’est plaisant de jouer avec lui. »
Bedard, repêché au premier rang en 2023, a gagné le trophée Calder la saison dernière. La recrue de l’année dans la LNH a amassé 61 points (22 buts, 39 mentions d’aide) en 68 rencontres. Il n’est pas satisfait d’avoir seulement un but à sa fiche après sept parties, mais ce n’est pas parce qu’il n’essaie pas. Il est le meneur des Blackhawks (2-4-1) avec 25 tirs, dont six dans la défaite de 6-3 contre les Canucks de Vancouver mardi.
« Je veux évidemment marquer et produire. C’est frustrant, mais je crée beaucoup de choses », a admis Bedard, mercredi. « Si je ne créais rien et que notre équipe ne créait aucune occasion, je serais un peu plus inquiet. »
Et quand Bedard ne crée pas ses propres chances, Teravainen est habituellement là pour l’aider.
« Nous voyons le jeu de la même façon », a mentionné Teravainen, qui compte 14 lancers. « Beaucoup de tout ça se fait naturellement. Mais sur plusieurs jeux rapides, tu n’as pas beaucoup de temps sur la glace, donc c’est préférable de savoir où l’autre ira. Ça s’améliore au fil du temps. »
Les deux ont l’air de jouer ensemble depuis longtemps, mais ça ne fait que sept matchs.
Quand les Blackhawks ont mis Teravainen sous contrat pour trois ans et 16,2 millions $ (salaire annuel moyen de 5,4 millions $) le 1er juillet, ils ont retrouvé un joueur qu’ils connaissent bien. Les Blackhawks l’ont repêché au 18e échelon en 2012, et il a inscrit 51 points (20 buts, 31 aides) en 122 rencontres avec eux, remportant la Coupe Stanley avec Chicago en 2015.
Il a été échangé aux Hurricanes de la Caroline après la saison 2015-16 et il a cumulé 415 points (138 buts, 277 aides) en 555 parties, incluant un sommet en carrière de 25 buts la saison dernière.
Teravainen a été acquis dans le but d’évoluer avec Bedard. Ç’a cliqué dès les matchs préparatoires, et ils évoluent ensemble depuis.
« Nous tentons de nous trouver l’un et l’autre », a souligné Bedard la semaine dernière. « Il faut aussi parler de “Fliggy” (Foligno). Il fonce au filet, il va dans les coins, et moi et Teuvo en profitons. Ça nous crée de l’espace. Je le cherche, il me cherche. Il est un joueur intelligent et très habile. C’est vraiment agréable de jouer avec lui. »
Le premier trio de Chicago a sonné la charge jusqu’ici, inscrivant sept des 18 buts des Blackhawks. La jeunesse de Bedard, âgé de 19 ans, et l’expérience de Teravainen, 30 ans, font des flammèches.
« C’est la beauté de notre trio », a dit Foligno, 36 ans. « Il faut comprendre où tout le monde va être. Il se sert vraiment bien de Bedsy. Bedsy sait où le trouver, et je serai autour du filet. C’est un beau petit mariage actuellement. »
