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BROSSARD - David Savard fait la mise en garde que les patins qu'on veut le voir chausser chez les Canadiens de Montréal cette saison, il ne les attachera pas.
« Je ne suis pas Shea Weber », a déclaré le vétéran défenseur québécois, vendredi. « Je ne le remplacerai pas. Je serai moi-même. »

On venait de lui demander si la pression était forte sur lui parce qu'on a fait son engagement afin de combler la perte de Weber pour toute la saison.
Savard a beau être un défenseur droitier, comme le capitaine du CH, et préconiser un style semblable, il ne cherchera pas à se dénaturer.
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« Si je demeure à l'intérieur de mes limites et que je joue comme je peux le faire, j'aurai un impact positif et j'aiderai l'équipe. »
Savard n'a qu'à rester lui-même afin d'être un digne remplaçant de Weber sur la glace. À l'extérieur, il peut certes exercer du leadership, mais on ne peut tout de même pas lui demander d'être le clone du capitaine.
Savard vient d'arriver dans l'équipe contre laquelle il a remporté la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay, en juillet. Il fera sa place petit à petit.
« J'apprends à connaître les joueurs individuellement. Il y en a plusieurs que je ne connais pas. C'est un super beau groupe, de ce que je vois, a-t-il souligné. Ça ne change en rien mes habitudes de travail. C'est une autre façon d'être un meneur, en montrant l'exemple sur la patinoire. C'est un très court camp. J'essaie de m'amuser le plus possible. Je veux rentrer dans le groupe le plus vite possible. »
Le défenseur natif de Saint-Hyacinthe, qui soufflera ses 31 chandelles le mois prochain, s'est également vu confier un rôle de mentor. On a mis sous ses ailes le jeune Kaiden Guhle, qui a été le premier choix de l'équipe en 2020 (25e au total).
« J'essaie de le mettre à l'aise en lui parlant beaucoup. Plus on communique, plus il sera à l'aise et ça lui permettra d'être à son mieux. C'est le rôle des vétérans. C'est différent quand on arrive dans une nouvelle équipe, mais ça reste du hockey. »
L'ancien des Blue Jackets de Columbus trouve que Guhle se tire fort bien d'affaire jusqu'à maintenant.
« Son coup de patin est ce qui m'impressionne le plus. Il affiche également beaucoup de sang-froid. Avec cette attitude, il gravira les échelons rapidement. Il a un bel avenir devant lui. »
L'entraîneur Dominique Ducharme pense la même chose.
« Il se déplace très bien pour un jeune. J'aime ce qu'il fait. Il est allumé et il apprend vite les subtilités du jeu. Il va continuer de progresser tous les jours. »
Guhle montre effectivement de belles promesses, mais il serait fort surprenant qu'il mérite un poste avec le grand club dès cette saison.
Les Canadiens misent sur un solide 'top-4' en défense, avec les Jeff Petry, Ben Chiarot, Joel Edmundson et Savard. Le jeune Alexander Romanov devrait prendre du galon à sa deuxième saison et les vétérans Brett Kulak, Chris Wideman, Cody Goloubef et Xavier Ouellet lutteront pour l'obtention des autres postes disponibles.
Niku en renfort
Depuis vendredi, il y a un autre aspirant : Sami Niku, anciennement des Jets de Winnipeg qui viennent de racheter sa dernière année contractuelle. Le CH lui a accordé un contrat d'une saison à deux paliers de salaire - 750 000$ dans la LNH et 425 000$ dans la Ligue américaine, avec un salaire garanti de 450 000$.
Niku, âgé de 24 ans, a disputé 54 matchs avec les Jets entre 2017 et 2021. Il a réussi deux buts et ajouté huit passes, tout en passant 22 minutes au banc des pénalités.
En 2018, le Finlandais, qui portera le numéro 15 qu'avait son compatriote Jesperi Kotkaniemi, a remporté le trophée du meilleur défenseur dans la Ligue américaine.
Le choix de septième tour des Jets en 2015 (no 198) a aidé son pays à gagner la médaille d'or au Championnat du monde junior en 2016.
Ducharme a dit qu'il ne sait pas à quel moment Niku se pointera au camp d'entraînement.