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L’Avalanche du Colorado est parvenue à garder la tête en dehors de l’eau dans un début de saison marqué par les blessures. Maintenant, Nathan MacKinnon veut voir son équipe progresser et refaire sa place parmi l’élite de la LNH.

L’Avalanche (13-10-0) montre une fiche de 13-6-0 depuis qu’elle a entamé la saison avec quatre défaites consécutives, et elle a remporté sept de ses neuf derniers matchs (7-2-0).

« Même quand nous étions affligés par les blessures, je pouvais voir le potentiel, a soutenu MacKinnon. Notre style est notre style, mais quand tous nos meilleurs joueurs sont de retour, c’est certain que ça aide énormément. »

Les attaquants Artturi Lehkonen (épaule), Ross Colton (pied), Jonathan Drouin (haut du corps), Valeri Nichushkin (programme d’aide des joueurs), Miles Wood (haut du corps) et Gabriel Landeskog (genou), ainsi que le défenseur Devon Toews (bas du corps), se sont tous retrouvés sur la touche cette saison. Les voilà de retour dans la formation, à l’exception de Colton et de Landeskog.

MacKinnon s’est avéré l’un des éléments clés pendant que le Colorado essayait de survivre. L’attaquant de 29 ans a repris là où il avait laissé la saison dernière, quand il a remporté le trophée Hart à titre de joueur le plus utile à son équipe. Il figure à égalité au deuxième rang dans la Ligue avec 35 points (sept buts, 28 passes) en 23 matchs jusqu’ici.

Mais MacKinnon insiste sur le fait qu’il n’est pas le seul à avoir aidé l’Avalanche à surmonter les difficultés en début de saison.

« Il y a eu plusieurs éléments, a-t-il dit. Évidemment, ce fut tout un défi, mais nous sommes passés à travers en maintenant une fiche (au-dessus) de ,500. Alors c’est plutôt solide. »

MacKinnon représentera le Canada à la Confrontation des 4 nations en février. Il a fait partie des six premiers joueurs nommés au sein de l’équipe le 28 juin dernier, en compagnie de son coéquipier Cale Makar et des attaquants Sidney Crosby, Connor McDavid, Brad Marchand et Brayden Point.

LNH.com s’est entretenu avec MacKinnon, la semaine dernière, pour discuter de son engouement envers la Confrontation des 4 nations, de la saison de l’Avalanche, du jeu de Makar et d’autres sujets.

Comment l’entraîneur Jared Bednar a-t-il réussi à rallier les troupes pendant le difficile début de saison?

« Il a très bien géré la situation. Il est un excellent entraîneur. Au bout du compte, c’est à lui et aux gars dans le vestiaire de tenir le coup. Il nous aide beaucoup, mais nous avons pris les bouchées doubles en équipe et nous avons réussi à obtenir quelques victoires. »

Personnellement, comment abordes-tu les choses quand tu as autant de coéquipiers à l’écart? Est-ce important de ne pas essayer de trop en faire?

« Si je pouvais contrôler les choses, je marquerais cinq buts chaque soir. Peu importe qui est dans la formation, je tente simplement de faire de mon mieux. Parfois, c’est bon, et d’autres fois, ce n’est pas aussi bon. Mais j’essaie toujours d’en donner le plus possible, et je pense que c’est la mentalité de chacun dans notre vestiaire. »

CAR@COL: MacKinnon fait tout le travail pour créer l'égalité

Qu’est-ce que l’Avalanche doit faire pour continuer à s’améliorer?

« Rien en particulier. Tu tentes simplement de t’améliorer graduellement. Nous avons encore beaucoup de hockey à jouer et je pense que les gars qui reviennent (au jeu) sont affamés et prêts à contribuer. Tenter de faire mieux chaque jour est l’objectif, et je pense que nos systèmes et notre style nous ont permis de gagner dans le passé, alors c’est à nous de jouer comme nous en sommes capables. »

Makar mène les défenseurs et est à égalité au neuvième rang de la LNH avec 30 points (huit buts, 22 passes) en 22 matchs. Tu le vois jouer depuis six saisons avec l’Avalanche, mais à quel point est-il impressionnant depuis le début de la présente campagne?

« Incroyable. Il est un des meilleurs défenseurs de la Ligue et un des meilleurs joueurs de tout le circuit, alors nous sommes très chanceux de l’avoir à notre ligne bleue. Il a élevé son jeu d’un cran comme toujours, et il va continuer à le faire, j’en suis certain. Il cherche toujours à s’améliorer et c’est vraiment un plaisir de jouer avec lui. »

Malheureusement, Landeskog n’a pas encore été en mesure de faire un retour au jeu et il n’a pas joué depuis que vous avez remporté la Coupe Stanley en 2022. À quel point est-ce difficile de voir votre capitaine être freiné dans sa réadaptation à de nombreuses reprises depuis?

« Je ne fais que le soutenir et l’encourager. C’est difficile pour lui, mais je pense réellement qu’il va réussir à en sortir encore meilleur et qu’il sera de retour pour jouer. »

Le premier match du Canada à la Confrontation des 4 nations aura lieu le 12 février contre la Suède. C’est dans plus de deux mois, mais commences-tu à être fébrile?

« Assurément. Je suis très excité. Ça fait longtemps qu’on attend de voir les meilleurs affronter les meilleurs, ça va être génial. Je pense que nous sommes tous emballés que la LNH ait organisé ce tournoi. Ça va être un moment amusant. »

As-tu discuté avec Makar ou Crosby ou d’autres joueurs à propos de ceux qui pourraient faire partie de l’équipe et de ce à quoi vont ressembler les matchs?

« Nous n’avons pas vraiment parlé de qui sera dans l’équipe. J’en connais six qui font déjà partie de l’équipe. J’y pense un peu, mais nous n’en parlons pas beaucoup. Nous sommes tous occupés présentement, mais nous aurons probablement plus de discussions quand viendra janvier ou février. Je suis aussi persuadé que lorsque le reste de l’équipe sera annoncé, nous aurons un appel de groupe pour lancer les discussions. »

Est-ce que ça va devenir un peu plus réel et concret quand la formation complète va être dévoilée le 4 décembre?

« Oui, ça va être excitant. On va voir la formation, mais on va surtout se mettre à imaginer ce que ça pourrait être de jouer avec tel ou tel gars. Ça va ajouter une couche de plus à la fébrilité. »

Tu vas également affronter un de tes coéquipiers pendant le tournoi alors que Mikko Rantanen a été choisi pour représenter la Finlande. En avez-vous parlé?

« Non. Je ne pense pas que ça va être étrange. J’ai joué contre lui dans le passé au Championnat du monde. »