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BROSSARD – Kirby Dach a porté l’uniforme des Canadiens pour deux petites rencontres l’an dernier. Patrik Laine a endossé le gilet des Blue Jackets de Columbus pour seulement 18 matchs.

On n’a pas besoin de se transformer en Nostradamus pour comprendre que Dach et Laine constitueront des pièces cruciales du casse-tête du CH pour la prochaine saison. Mais avant d’aspirer à des rôles principaux, les deux attaquants auront besoin de retrouver leur synchronisme.

À l’entraînement vendredi, Dach a encore patiné au centre du deuxième trio avec Laine sur le flanc droit et Alex Newhook à l’aile gauche.

« Je me sens bien, a noté Dach. Je ne sais pas encore combien de matchs je jouerai d’ici la fin du camp. Mais j’ai hâte d’obtenir d’autres répétitions. »

« J’aimerais probablement jouer les trois derniers matchs préparatoires, a renchéri Laine. J’ai eu de bonnes conversations avec les entraîneurs. Je connais mieux leurs intentions et ce qu’ils veulent faire. Je voudrais jouer tous les matchs. Il n’y a pas de conflit avec deux rencontres en deux soirs. Je souhaiterais obtenir le plus de matchs possible avant le début de la saison. Tu ne peux pas recréer l’intensité d’un match lors d’un entraînement. »

Martin St-Louis n’a pas écarté la possibilité d’offrir les trois dernières rencontres préparatoires à Dach et Laine.

« Tout est possible, a rappelé St-Louis. On sait qu’ils n’ont pas joué beaucoup l’an dernier. On essaye de leur en donner le plus possible. On tente de trouver l’équilibre. Trop, c’est parfois comme pas assez. »

Laine l’a déjà dit plus d’une fois depuis son acquisition au mois d’août dernier des Blue Jackets. Il a confiance de redevenir le redoutable marqueur qu’il était à ses débuts dans la LNH avec les Jets de Winnipeg. Pour y parvenir, il aura besoin de retrouver cette fameuse confiance. Mais aussi de bien gérer ses sentiments. Le Finlandais a montré quelques signes d’impatience sur la glace à la veille de la visite des Maple Leafs au Centre Bell.

« Oui, je suis parfois dur avec moi-même, vous l’avez probablement déjà remarqué, a noté Laine. Je sais ce que je peux offrir à une équipe. Quand je ne joue pas comme je le souhaite, j’ai tendance à devenir sévère envers moi-même. Je suis exigeant envers moi, mais aussi envers mes coéquipiers. Je veux gagner. J’aurai besoin de trouver le bon équilibre. Je n’ai pas encore eu assez d’entraînements, de matchs et de répétitions. J’ai besoin de rester patient, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. »

L’avantage numérique à l’honneur

Au lendemain de ce revers de 2-1 contre les Maple Leafs à Toronto dans ce troisième match préparatoire, St-Louis a passé à une autre étape de son camp. Il a travaillé pendant près de 60 minutes avec ce qui ressemblait drôlement à l’édition 2024-25 du Tricolore pour ensuite tenir un autre entraînement consacré uniquement à l’avantage numérique.

St-Louis a misé sur la stabilité avant les expériences. Parmi les jeunes loups, seul Lane Hutson avait encore sa place. Le petit défenseur s’est exercé en compagnie de David Savard pour les exercices à cinq contre cinq. Il a ensuite joué à la pointe lors de la deuxième vague en avantage numérique.

Les David Reinbacher, Logan Mailloux, Adam Engström, Owen Beck, Emil Heineman et Luke Tuch ont tous patiné au sein d’un autre groupe. Oliver Kapanen, quant à lui, a profité d’un congé thérapeutique. Questionné à ce sujet, St-Louis avait un sourire en coin.

« C’est un signe qu’on commence plus tôt cette année, a-t-il affirmé. Je savais aujourd’hui qu’en faisant cet entraînement que j’étais pour répondre à des questions. C’est un plan. Mais je ne dis pas qu’il s’agit DU plan. Les plans peuvent toujours changer. »

L’an dernier, le CH a terminé au 27e rang en supériorité numérique à 17,5 pour cent. En 2022-23, le Tricolore avait fini la saison au 29e rang à 16,1 pour cent.

St-Louis, qui a pris l’entière responsabilité de cette facette du jeu avec le départ d’Alex Burrows, sait très bien que son équipe devra obtenir de meilleurs résultats si elle veut cogner à la porte d’une participation aux séries.

Aux dires de Matheson, le CH a les outils pour devenir une formation plus dangereuse à cinq contre quatre.

« On n’avait pas travaillé beaucoup sur l’avantage numérique dans le passé, a affirmé Matheson. On travaillait sur d’autres chantiers. On est à l’étape où on a maintenant besoin de résultats en supériorité numérique pour mieux avancer. »

La formation du CH à l’entraînement vendredi

Cole Caufield – Nick Suzuki – Juraj Slafkovsky
Patrik Laine – Kirby Dach – Alex Newhook
Joshua Roy – Christian Dvorak – Josh Anderson
Brendan Gallagher – Jake Evans – Joel Armia
Michael Pezzetta

Mike Matheson – Jayden Struble
Lane Hutson – David Savard
Arber Xhekaj – Justin Barron

Samuel Montembeault
Cayden Primeau

Première vague en avantage numérique :

Kirby Dach
Nick Suzuki, Juraj Slafkovsky, Cole Caufield
Mike Matheson

Deuxième vague en avantage numérique :

Joshua Roy
Patrik Laine, Alex Newhook, Brendan Gallagher
Lane Hutson