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RALEIGH, Caroline du Nord - Le trio de Patrice Bergeron, Brad Marchand et David Pastrnak ne produisait pas à son rythme habituel à forces égales depuis le début de la Finale de l'Est, mais personne ne semblait s'en inquiéter outre mesure.

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Avant la rencontre de jeudi, ils totalisaient à eux trois une seule aide à 5-contre-5. Leur production sur l'avantage numérique et la contribution importante du reste de la formation a fait en sorte que ce n'est jamais devenu un problème ni même un sujet d'actualité dans cette série face aux Hurricanes.
En fait, c'est surtout que tout le monde savait que les choses allaient éventuellement débloquer, comme elles le font toujours avec les trois mousquetaires. Ce fut le cas, jeudi, alors que le trio a totalisé huit points - dont quatre à forces égales - dans un gain de 4-0 qui a permis aux Bruins de balayer les Hurricanes.
« C'est facile de dire que je savais que ça allait débloquer, mais j'avais ce sentiment avant le match, a indiqué l'entraîneur Bruce Cassidy. Ils n'avaient pas été bons dans le troisième match et nous avons fait du vidéo ensemble parce qu'ils manquaient de synchronisme.
« Ils ne se faisaient pas de place, ils ne se soutenaient pas et avaient davantage l'air de trois individus distincts que d'un trio. Nous nous sommes assis hier et nous avons analysé ce que les Hurricanes faisaient de bien contre eux. C'était un peu comme une thérapie.
« Ils rebondissent après des réunions comme ça, où on leur rappelle ce qui fait leur succès. »

BOS@CAR, #4: Bergeron complète la passe-et-va en A.N.

C'est exactement ce qu'ils ont fait alors que les Bruins avaient une première chance de fermer les livres face aux Hurricanes. Ils ont généré beaucoup de chances de marquer au premier tiers, mais ils semblaient davantage chercher le jeu parfait que choisir des options plus faciles.
Curtis McElhinney a d'ailleurs frustré les trois joueurs du trio à différentes occasions au cours de cet engagement et le gardien des Hurricanes s'en est tiré à quelques reprises notamment parce qu'ils attendaient trop avant de tirer ou qu'ils cherchaient la passe plutôt que le tir.
À un certain moment sur la galerie de presse, on a entendu le volubile président de l'équipe, Cam Neely, crier : « Lance la \\\\\\ de rondelle! » Ils ne l'ont probablement pas entendu, mais ils se sont mis à opter pour cette stratégie en deuxième et ç'a fonctionné.
« On a amené les rondelles au filet et je crois que ç'a été la clé, a fait valoir Bergeron. Quand tu fais ça, le jeu s'ouvre et tu peux ensuite te mettre à chercher tes joueurs un petit peu plus. »
Du positif
Le but de Pastrnak et le premier de Bergeron ont été marqués sur l'avantage numérique, mais le deuxième du Québécois et celui de Marchand dans un filet désert l'ont été à 5-contre-5 pour porter leur production à deux buts et trois aides à forces égales dans cette série.
Ce n'est encore rien pour crier victoire, mais c'est certainement de quoi bâtir en vue de la Finale. C'est surtout une autre preuve que les Bruins peuvent toujours compter sur leur premier trio dans les moments importants.
« Tout le monde dans ce vestiaire voulait être à son meilleur, a indiqué Marchand. Tout le monde l'a fait ce soir. Patrice se lève toujours dans les gros matchs et Pastrnak a été très bon. Mais nous connaissons du succès parce que tous les trios produisent, tout comme les duos défensifs.
« Quand tu peux te fier à tout le monde, c'est plus facile de faire ton travail sur la patinoire. Tu te concentres sur ce que tu peux faire. C'est ce à quoi tout le monde s'attendait de nous et nous avons tous répondu à l'appel. »