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EDMONTON - Leon Draisaitl mène peut-être la LNH pour les buts et les points après six semaines d'activités en 2021-22, mais l'attaquant des Oilers d'Edmonton assure que les statistiques personnelles sont le dernier de ses soucis.

« Nous sommes tous ici pour gagner, a déclaré Draisaitl plus tôt ce mois-ci. Les statistiques et les honneurs individuels, j'en suis fier, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je suis ici.
« Et ce n'est pas la raison pour laquelle Connor McDavid est] ici. C'est la même chose pour tout le monde ici. Nous voulons tous gagner. »
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Draisaitl et McDavid sont les deux meilleurs marqueurs de la LNH cette saison - 35 points (18 buts, 17 passes) pour Draisaitl et 32 points (12 buts, 20 aides) pour McDavid en 17 matchs. McDavid a terminé au premier rang de la LNH la saison dernière avec une récolte de 105 points (33 buts, 72 passes) en 56 parties, alors que Draisaitl avait terminé en tête en 2019-20 avec 110 points (43 buts, 67 passes). Les deux ont mis la main sur le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, lors des saisons respectives où ils ont mené la Ligue dans la colonne des pointeurs.
Mais les Oilers ont été éliminés en première ronde des séries éliminatoires dans chacune de ces deux saisons, et Draisaitl a martelé que les exploits individuels avaient encore moins de signification.
« Nous avons une excellente équipe et le départ est très bon pour moi personnellement et pour l'équipe, mais je dois continuer à jouer avec confiance, à aider l'équipe à gagner, à faire les petites choses de la bonne façon et à continuer de m'améliorer pour gagner », a dit Draisaitl.
Les Oilers (13-4-0) connaissent beaucoup de succès. Ils accusent un point de retard sur les Flames de Calgary et le premier rang dans la section Pacifique à l'aube de leur duel contre les Stars de Dallas, mardi (20 h 30 HE; ESPN+, HULU, SNW, NHL LIVE). La clé pour Draisaitl cette saison, c'est que son jeu évolue constamment et que son impact dans les matchs continue de prendre de l'ampleur.
Sélectionné par Edmonton au troisième rang en 2014, Draisaitl était connu comme un habile passeur durant ses quatre premières saisons. Dans chacune de ces campagnes, son total de passes excédait son total de buts par au moins 50 pour cent.
À sa huitième saison, l'Allemand de 26 ans est maintenant un des meilleurs francs-tireurs de la LNH. L'éclosion est survenue radicalement en 2018-19, alors qu'il a inscrit 50 buts et 55 mentions d'aide, terminant au deuxième rang des buteurs derrière Alex Ovechkin (51) des Capitals de Washington.
« Il joue très bien présentement, a soutenu McDavid. Il se démarque et il profite de ses chances de marquer. On le voit souvent toucher la cible du même endroit (à droite) et il est dangereux à cette position. Quand on le repère de ce côté, il rate rarement sa chance.
« Il était d'abord et avant tout un excellent passeur. Ç'a changé au cours des dernières années. Il est malgré tout un des meilleurs passeurs, alors c'est impressionnant de voir les améliorations qu'il a su apporter à son jeu. »

EDM@WPG: Draisaitl récidive en A.N.

Ça commence à être difficile pour les adversaires de contrer Draisaitl, qui a marqué en moyenne plus d'un but par match cette saison (1,06). Le centre des Jets de Winnipeg Mark Scheifele le concède, mais il n'a pas changé d'avis à propos de son rival de l'Association de l'Ouest.
« Je dirais encore qu'il est un passeur en premier lieu, a dit Scheifele. Il marque évidemment des buts. Il est un joueur sensationnel, il trouve les ouvertures, il a de bonnes mains autour du filet. Mais regardez toutes les passes qu'il effectue, toutes les occasions qu'il crée.
« Il est un de ces joueurs qui ne ratent jamais une passe dans un match. Il envoie toujours la rondelle sur la palette du joueur, et il faut toujours savoir où il se trouve sur la patinoire. Il peut réaliser un jeu à partir de rien et il peut marquer de n'importe où. Alors je dirais qu'il est un passeur d'abord et avant tout, même s'il a marqué une tonne de buts. »
Ses 17 passes en 17 rencontres cette saison prouvent une fois de plus qu'il possède un instinct de passeur naturel, peu importe le nombre de buts qu'il marque.
Pour l'entraîneur des Jets Paul Maurice, Draisaitl ne porte pas d'étiquette en particulier.
« Je ne sais pas si je l'ai déjà vu comme un passeur avant autre chose, a commenté Maurice. J'ai toujours trouvé qu'il prend simplement de bonnes décisions avec la rondelle pour faire les bons jeux offensivement, les statistiques le démontrent la plupart du temps. Il va passer la rondelle quand c'est le temps de la passer et il va lancer quand c'est le temps de lancer. »
Maurice avait eu la chance de voir évoluer de près le jeune Drasaitl de 20 ans alors qu'il était entraîneur adjoint de l'Équipe Europe à la Coupe du monde 2016. Pour lui, il est tout à fait naturel que Draisaitl augmente sa productivité au chapitre des buts.
« Il y a une vérité dans chaque jeune joueur, a mentionné Maurice. Ils en viennent à un point où ils cessent de s'en remettre aux autres sur la glace. Je l'ai remarqué tôt dans sa carrière à la Coupe du monde quand il était là pour la première fois. Nous avons affronté deux fois l'Équipe Amérique du Nord et il s'est fait avoir à quelques reprises parce qu'il y avait plusieurs de ses idoles dans cette équipe. C'est une équipe plus vieille, mais il a changé dans ce tournoi. Il a marqué trois buts contre la Suède, alors il a grandi et a appris des choses dans ce seul tournoi. »