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BROSSARD - Les jeunes Slovaques Juraj Slafkovsky et Filip Mesar sont inséparables au camp des Canadiens de Montréal. Quand on en voit un, l'autre n'est jamais loin. Au point où leurs coéquipiers les ont surnommés « Batman et Robin ».

Ça les amuse beaucoup et ils se prêtent volontiers au jeu.
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« C'est Chris Wideman qui a trouvé ça. Il est très comique », a réagi Mesar en s'esclaffant, samedi.
« J'accepte d'être Robin, pas de problème », a ajouté Mesar.
On ne peut pas se méprendre quant à l'identité de Batman dans le duo.
« C'est assurément moi », a lancé Slafkovsky en riant de bon cœur, du haut de ses 6 pieds 3 pouces et 238 livres.
À ses côtés, Mesar mesure 5 pieds 9 pouces et fait osciller la balance à 176 livres.
« Je lui ai dit, a continué Slafkovsky. Il est mon petit compagnon. Il suit mes règles. »
Si Batman nourrit l'espoir de s'établir comme le nouveau superhéros des Canadiens dès cette saison, Robin réalise qu'il a des croûtes à manger.
« J'aurai sans doute besoin de quelques saisons avant d'être le joueur que je peux être dans la Ligue nationale », a argué Mesar, que les Canadiens ont sélectionné après Slafkovsky en première ronde en juillet, au 26e rang.
Mesar évolue comme joueur de centre au camp. On lui a affecté deux ailiers du calibre de la LNH pour les matchs intraéquipes, Cole Caufield et Mike Hoffman.
« Le jeu est différent ici par rapport à l'Europe, a-t-il tôt fait de constater. C'est moins physique, la patinoire est plus grande. Ici, il y a beaucoup plus de batailles pour l'obtention de la rondelle. »
Mesar a joué dans une ligue d'hommes dans son pays au cours des deux dernières saisons, mais il ne prévoit pas y poursuivre son apprentissage.
« Jouer en Europe n'est pas dans les plans. Les deux possibilités qui s'offrent à moi sont la Ligue américaine ou la Ligue junior de l'Ontario, a-t-il annoncé. On décidera après le camp ce qui sera le mieux pour mon cheminement. »
Pour ce qui est de Batman, il ne sait également pas ce que l'avenir lui réserve dans l'immédiat. Peu importe l'endroit où il se retrouvera, il se dit prêt à voler de ses propres ailes.
« J'ai vécu seul en appartement au cours des deux dernières années et j'espère pouvoir continuer de demeurer seul. Je devrais être correct », a conclu Slafkovsky, en se qualifiant de bon cuistot.