EDMONTON – Rick Tocchet avait promis de changer la culture et l’éthique de travail des Canucks de Vancouver lorsqu’il a été embauché comme entraîneur-chef en janvier. Après deux matchs cette saison, son message semble avoir passé.
Les Canucks ont remporté leur série de deux affrontements contre les Oilers d’Edmonton pour lancer la saison. Après un gain facile de 8-1, mercredi à domicile en lever de rideau, les Canucks ont dû se retrousser les manches pour l’emporter 4-3, cette fois dans l’antre des Oilers.
Lors de chacune des victoires, les Canucks ont remporté la majorité de leurs batailles à un contre un, en plus d’être solides devant le filet et à chaque extrémité de la patinoire. Ils ont limité les Oilers à un but à forces égales en deux matchs, en plus de se lever lorsque ça comptait, samedi, lorsqu’ils ont écoulé quatre pénalités consécutives ainsi qu’un désavantage numérique de deux hommes pendant 52 secondes en troisième période.
« Pour qu’une équipe connaisse un succès constant, elle doit gagner les batailles pour la rondelle », a affirmé le défenseur Ian Cole. « C’est obligatoire, ce n’est pas négociable parce que c’est ce qui fait qu’une équipe de hockey est bonne. Il y a des choses que ‘Tocch’ et les entraîneurs ont exigées, et nous devons les faire si nous voulons aller quelque part cette année. Ça en fait partie. Après deux matchs, ça se passe bien. »
Tocchet a remplacé Bruce Boudreau derrière le banc le 22 janvier, et il a immédiatement voulu mettre en place une nouvelle identité pour son équipe. Il a critiqué ses joueurs publiquement dès son deuxième match, une défaite de 6-1 contre le Kraken de Seattle, en les qualifiant de mous (soft).
« Ce n’est vraiment pas quelque chose qu’on aime de dire que nos joueurs sont mous, mais c’était le cas ce soir », avait lancé Tocchet le 26 janvier. « Nous ne nous sommes pas impliqués dans les luttes le long de la rampe, nous n’avons pas sorti les rondelles de la zone. Nous savions que nous affrontions une bonne équipe, mais nous avons joué de manière prévisible et tombé dans les mauvaises habitudes. Comme j’ai dit à mon personnel d’entraîneurs, j’aurais aimé avoir 10 séances d’entraînement, parce que ça se voit ce soir que nous avons beaucoup de travail à faire. »
Ce travail semble avoir été accompli à Vancouver, et la présence de Tocchet durant un camp d’entraînement complet fait déjà une différence.
« Depuis son arrivée, il nous demande de travailler fort, il insiste sur les détails, et les entraîneurs adjoints font de même. Ça se passe très bien », avait lancé l’attaquant Elias Pettersson avant la partie.
Les Oilers sont considérés comme une des équipes capables d’aspirer à la Coupe Stanley, mais les Canucks ont rendu la vie difficile et frustrante aux attaquants vedettes Connor McDavid et Leon Draisaitl lors de ces six périodes de jeu.
« Je pense que nous avons une meilleure structure, a expliqué Pettersson après la rencontre. Nous défendons mieux et nos gardiens font beaucoup d’arrêts. Nous devons les aider en gardant la rondelle en périphérie, parce qu’on sait ce que ces deux joueurs sont capables de faire. »