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NASHVILLE- Pekka Rinne a vu son numéro 35 être hissé dans les hauteurs du Bridgestone Arena avant que les Predators de Nashville affrontent les Stars de Dallas jeudi, puis il a salué la bruyante foule qui l'acclamait.

Il a été plus qu'un grand gardien. Il a été plus que « le meilleur joueur de l'histoire des Predators », comme l'a souligné le président de l'équipe Sean Henry en parlant de ses contributions sur la glace et à l'extérieur.
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« Au fil de sa carrière, il a contribué à faire de Smashville une ville de hockey », a lancé David Poile, le directeur général des Predators depuis leur entrée dans la LNH en 1998-99.
Rinne est l'une des raisons principales qui expliquent que Nashville soit devenu le marché qui va accueillir plus de 65 000 partisans pour voir les Predators affronter le Lightning de Tampa Bay lors du match de la Série des stades Navy Federal Credit Union 2022 de la LNH au Nissan Stadium samedi (19 h 30 HE; TVAS2, TNT, SN360).
« Il a apporté cette concession à un autre niveau », a affirmé le capitaine des Predators Roman Josi.
Ça allait de soi que les festivités s'amorcent avec le retrait du chandail de Rinne. Il est devenu le premier joueur des Predators à voir son numéro être retiré et il aura une statue en bronze à son effigie à l'extérieur du Bridgestone Arena la saison prochaine.
« Je ne sais pas si nous serions où nous sommes sans lui », a mentionné l'analyste des matchs des Predators à la télévision Chris Mason, qui a été gardien à Nashville de 1998 à 2008 et en 2012-13. « Il est rare de trouver un gardien de concession qui a accompli ce qu'il a accompli, surtout quand tu considères le moment où il est arrivé. »
Le parcours de Rinne représente en quelque sorte celui des Predators.
Il a été repêché en huitième ronde (258e au total) en 2004 - « une ronde qui n'existe même plus », a souligné Poile - à l'âge de 20 ans. Il a passé une autre saison dans sa Finlande natale, puis trois autres avec Milwaukee, dans la Ligue américaine de hockey (LAH), avant de faire ses débuts à temps plein dans la LNH en 2008-09.
À ce moment-là, les Predators avaient joué neuf saisons et participé aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley quatre fois, mais ils n'avaient jamais remporté une série. Nashville était encore considéré comme un petit marché de hockey qui venait tout juste de naître.
Regardez ce qui en est aujourd'hui.
De 2008-09 jusqu'au moment de la retraite de Rinne à la fin de la dernière saison, les Predators ont pris le huitième rang de la LNH pour les victoires (528) et les points (1173), ils ont participé aux séries 10 fois en 13 saisons et ils ont remporté sept rondes.

Top-10 en carrière : Pekka Rinne

Ils ont atteint la finale de la Coupe Stanley pour la première fois en 2016-17 et gagné le trophée des Présidents à titre de meilleure équipe en saison régulière pour la première fois en 2017-18. Rinne est devenu le premier joueur des Predators à remporter un honneur individuel majeur dans la LNH, quand il a vu son nom être gravé sur le trophée Vézina à titre de meilleur gardien en 2017-18.
« Ça demeure mes plus beaux souvenirs de Nashville », a dit Rinne au sujet des saisons 2016-17 et 2017-18. « Tout ce parcours a été extraordinaire. Je pense que ç'a été spécial pour toute la ville. »
Rinne a pris sa retraite comme meneur dans l'histoire de Nashville pour les victoires (369) et les blanchissages (60), sans compter qu'il est premier chez les gardiens de l'équipe pour les matchs joués (683) et les buts (1). Humble, élégant et gentil, il en a tellement fait pour la communauté qu'il a mérité le trophée King Clancy en 2021. Ses contributions ont fait l'objet d'une vidéo hommage jeudi.
« Tu penses que tu n'es qu'un joueur de hockey, a dit Rinne. Mais quand tu réalises que tu peux faire une différence, c'est génial. C'est encore plus important que les victoires et les défaites. »
Ce n'est pas une coïncidence si la LNH a tenu le Match des étoiles 2016 à Nashville. Rinne avait représenté les Predators.
Ce n'est pas une coïncidence que les Predators eurent disputé un match en plein air pour la première fois en rendant visite aux Stars de Dallas au Cotton Bowl Stadium dans le cadre de la Classique hivernale 2020. Rinne avait obtenu le départ, alors qu'il y avait des milliers de partisans de Nashville dans la foule de 85 630 personnes, la deuxième plus grosse dans l'histoire de la LNH.
Et ce n'est pas une coïncidence non plus que Nashville accueille une rencontre à ciel ouvert pour la première fois samedi. Rinne ne jouera pas, mais il pourrait faire une apparition publique. On ne sait jamais.
« Nous avons mérité d'avoir la Série des stades en fin de semaine, a mentionné Rinne. C'est génial, et en même temps, ça me rend fier. Si je remonte à il y a sept ou huit ans, je n'aurais pas pensé qu'un match extérieur ou des événements du genre auraient lieu à Nashville. »
Oui. C'est amplement mérité.
Les Predators ont remis des bannières miniatures à l'effigie du numéro 35 aux partisans à leur entrée dans l'aréna et ils ont placé des chandails de couleur or avec le numéro 35 sur tous les sièges jeudi. Le Temple de la renommée a envoyé les trophées Vézina et King Clancy, le trophée des Présidents et le trophée Clarence Campbell, que les Predators ont gagné en atteignant la finale en 2017. Ils étaient bien en évidence sur la glace. Parmi les invités sur la scène pour la cérémonie d'avant-match de 45 minutes, il y avait les anciens coéquipiers de Rinne, Kimmo Timonen et Shea Weber.
« PEK-KA! PEK-KA! », scandaient les partisans.
« C'est la dernière chance pour cette ville de lui démontrer son amour et de rendre cette soirée extraordinaire », a souligné le joueur de centre des Predators Ryan Johansen. « Je crois vraiment qu'il est l'un des joueurs les plus respectés dans le hockey. »
Maintenant que Rinne a contribué à bâtir une tradition à Nashville, maintenant que son numéro 35 flottera dans le Bridgestone Arena à tout jamais, il peut servir d'inspiration pour le futur.
Vers la fin de son discours, Rinne a souligné comment les Predators étaient passés d'une équipe issue d'un marché modeste à des prétendants à la Coupe Stanley. Il a ajouté que Nashville méritait de remporter la Coupe Stanley.
« Je sais que le meilleur est à venir », a-t-il conclu.
\Avec la contribution du correspondant indépendant NHL.com John Glennon.*