En infériorité numérique, comment peuvent-ils stopper cette première vague? Rielly se trouve à la ligne bleue. Matthews, un gaucher, se trouve sur le flanc gauche; Marner, un droitier, se trouve à droite. Avec leurs bâtons qui se trouvent à l'extérieur, ils ne sont pas positionnés pour tirer sur réception, mais c'est ce qui les rend si imprévisibles, et qui complique la tâche des joueurs en défensive de placer leur bâton sur le leur. Le centre Nazem Kadri est posté dans l'enclave et Tavares devant le filet.
« Nous misons sur plusieurs armes, a reconnu Matthews. Nous ne marquons pas toujours de la même manière. J'ai la sensation que nous touchons la cible grâce à des chances de marquer différentes et des jeux différents. »
Ce genre de hockey est extrêmement divertissant, tant que vous n'avez pas à les affronter. Entre les périodes de la victoire des Maple Leafs 5-3 contre les Red Wings de Detroit jeudi, le vice-président senior des Red Wings Jimmy Devellano a donné une entrevue diffusée sur l'écran géant du Little Caesars Arena. Il lui a été demandé s'il aimait la rencontre. Il s'est mis à rire.
Devellano n'aimait pas l'allure du match. Les Maple Leafs, a-t-il confié à la foule, étaient « trop bons ».
Alors que les Red Wings se trouvent dans la même position que celle qu'occupaient les Maple Leafs il y a quelques années, soit en reconstruction, les Maple Leafs occupent quant à eux la position qu'occupaient les Red Wings au milieu des années 1990, c'est-à-dire en pleine ascension.
Et ils pourraient aussi se trouver à l'aube d'une ère spéciale, comme celle qu'a connue Detroit à cette époque.