Oilers McDavid Ekholm Draisaitl

EDMONTON – Les Oilers d’Edmonton sont passés à une petite victoire d’atteindre les plus hauts sommets dans la LNH la saison dernière, et les attentes sont grandes à leur endroit afin qu’ils connaissent un parcours similaire cette année.

À titre de champions de l’Association de l’Ouest qui se sont inclinés dans le match no 7 de la finale de la Coupe Stanley contre les Panthers de la Floride, les Oilers seront une cible de choix cette saison, et leurs adversaires seront assurément gonflés à bloc lorsqu’ils vont les affronter.

Ce fut notamment le cas des Jets de Winnipeg, qui ont inscrit une victoire décisive de 6-0 contre Edmonton au Rogers Place, mercredi.

« Pour être honnête, il faut mériter la victoire chaque soir », a lancé le gardien des Oilers Stuart Skinner après avoir accordé cinq buts sur 13 lancers. « Vous (les médias) avez déjà mentionné que nous allons faire face à la meilleure version de chacune des équipes que nous allons affronter cette saison, alors Winnipeg ne s’est pas présenté ici en espérant que la rencontre allait en être une de finesse. Ils ont travaillé, et nous devons afficher le même niveau d’intensité, et même en afficher plus qu’eux. »

Si les Oilers n’ont pu relever le défi qui s’est présenté à eux dans le cadre de leur match d’ouverture, l’entraîneur Kris Knoblauch a souligné que le fait que les équipes adverses en donnent plus contre eux représentait une bonne chose, surtout si l’objectif est de gagner la Coupe Stanley.

« Je crois que c’est super, et que ça représente une bonne compétition pour nous de voir le meilleur visage de toutes les autres équipes, ça va simplement nous forcer à afficher notre meilleur visage nous aussi, a affirmé Knoblauch. Ça va simplement nous aider à long terme. Ça sera un peu plus difficile chaque soir de signer la victoire et de grimper au classement, mais dans l’ensemble, ça fera de nous une meilleure équipe, et nous voulons former une meilleure équipe d’ici la fin de la saison. »

Les Blackhawks de Chicago seront les prochains adversaires d’Edmonton (22 h HE; CBC, SNE, SNO, SNP, TVAS-D, CHSN) au Rogers Place samedi. Les Oilers ont affiché une progression constante depuis qu’ils ont été éliminés en première ronde des séries éliminatoires en 2020 et 2021. Ils ont été éliminés par les champions en titre au cours des trois dernières saisons, et ils amorcent la présente campagne parmi les favoris pour aller jusqu’au bout.

C’était aussi le cas la saison dernière, mais ils ont amorcé la campagne avec un dossier de 3-9-1 avant de remplacer Jay Woodcroft par Knoblauch. Ils ont conclu la saison avec une fiche de 49-27-6, et ont atteint la finale grâce notamment aux attaquants Connor McDavid et Leon Draisaitl.

« Si je ne m’abuse, c’était très semblable la saison dernière, alors que les médias nous voyaient tous en finale avant le début de la saison, a rappelé l’attaquant Zach Hyman. Nous avions connu un mauvais départ, et je pense que nous pouvons apprendre de ça. Lorsque vous connaissez du succès, les autres équipes se préparent en conséquence. Quand vous misez sur deux des meilleurs joueurs au monde, personne ne se présente ici pour nous prendre à la légère. Ils savent que nous avons une bonne équipe, et nous devons être prêts, parce que tout le monde mise sur une bonne équipe dans cette ligue. »

Tant que McDavid et Draisaitl sont dans la formation, les Oilers seront considérés comme une formidable équipe. Les deux joueurs ont été les catalyseurs de la remontée d’Edmonton au classement après une décennie de futilité et d’incapacité à se qualifier pour le tournoi printanier.

Draisaitl a accepté une prolongation de contrat de huit ans d’une valeur de 112 millions $ (moyenne annuelle de 14 millions $) avec Edmonton le 3 septembre, qui entrera en vigueur la saison prochaine. McDavid devrait obtenir un pacte encore plus lucratif lorsque son entente actuelle sera échue au terme de la campagne 2025-26.

« Ça ne sera pas différent des autres années, tout le monde a haussé son niveau de jeu contre nous au cours des trois dernières années, a soumis Draisaitl. Ce ne sera rien de nouveau. Il y aura de nouveaux défis, mais nous allons être prêts. »

La saison dernière, les Oilers n’étaient pas prêts à relever ce défi, du moins jusqu’à ce que Knoblauch et son adjoint Paul Coffey replacent l’équipe sur les rails pour les mener au deuxième rang de la section Pacifique, et à des victoires en séries éliminatoires conter les Kings de Los Angeles, les Canucks de Vancouver et les Stars de Dallas pour permettre à Edmonton de participer à la finale pour la première fois depuis 2006.

Edmonton a tiré de l’arrière 3-0 dans la série quatre de sept avant de venir de l’arrière pour forcer la tenue d’un match no 7, mais ont baissé pavillon 2-1 contre la Floride.

Les Oilers amorcent la saison avec le sentiment du devoir inachevé. Le poids des attentes n’a jamais été aussi lourd à Edmonton depuis que les Oilers ont remporté la Coupe Stanley cinq fois en sept ans (1984, 1985, 1987, 1988, et 1990).

Mercredi, ils ont hissé leur bannière de champions de l’Association de l’Ouest 2023-24 dans les hauteurs de leur amphithéâtre, une première depuis qu’ils ont déménagé dans leur nouveau domicile en 2016.

« Peut-être que vous (les médias) n’aviez pas placé autant d’attentes envers nous ou placé la barre aussi haut pour nous, mais nous avons de grandes attentes depuis plusieurs années maintenant, a affirmé McDavid. Ce n’est pas parce que les médias ou les partisans n’avaient pas d’aussi grandes attentes envers nous que nous n’en avions pas à notre endroit. Ce fut toujours le cas pour ce groupe. Même lorsque nous étions une mauvaise équipe, nous nous attendions toujours à plus les uns des autres, et ce ne sera pas différent cette année. »

Le capitaine d’Edmonton comprend que son équipe aura une cible dans le dos cette année, mais il ne s’en formalise pas outre mesure.

« Nous nous soucions de nous, d’abord et avant tout, a souligné McDavid. Si nous jouons comme nous en sommes capables, nous savons que nous formons une bonne équipe, et nous devons simplement nous concentrer là-dessus. Nous ne pouvons nous soucier de ce que les autres équipes pensent ou de ce qu’elles vont faire contre nous. »