Panarin Game 1 no bug

GREENBURGH, New York – Comme il le fait souvent, Artemi Panarin a lancé une blague quand on lui a demandé ce qui allait être différent pour lui en séries éliminatoires de la Coupe Stanley cette saison comparativement à l’an dernier.

« Je me sens pareil », a répondu l’attaquant des Rangers de New York. « Ce n’est probablement pas une bonne chose s’il n’y a rien de différent. Peut-être que je vais jouer de la même façon, mais j’espère que non. »

Un large sourire est apparu sur son visage. Il savait très bien ce qu’il faisait en tournant à la blague un souvenir des dernières séries qu’il voudrait probablement oublier.

Les commentaires de Panarin sont survenus après la victoire de 4-0 des Rangers contre les Sénateurs d’Ottawa lundi, ce qui leur a permis de mettre la main sur le trophée des Présidents à titre de meilleure équipe de la LNH en saison régulière. Il venait de cumuler 18 tentatives de tir et sept lancers, alors qu’il tentait de devenir un marqueur de 50 buts pour la première fois de sa carrière.

Il a terminé la saison avec 49 buts, 71 passes et 120 points en 82 rencontres, 20 buts et huit aides de plus que ses totaux de la saison dernière en autant de parties.

Mais après sa saison de 92 points l’an dernier, il avait inscrit seulement deux mentions d’aide dans l’élimination en sept matchs des Rangers contre les Devils du New Jersey en première ronde. Il avait inscrit deux passes dans la victoire de 5-1 du match no 1, étant blanchi dans le reste de la série.

Les Rangers n’ont pas perdu seulement à cause des déboires de Panarin, mais son absence sur la feuille de pointage a fait mal.

« C’est mental, et je me sens terriblement mal », avait affirmé Panarin après l’élimination des siens.

Jeudi, après le premier entraînement des Rangers en vue du match no 1 de la première ronde de cette année contre les Capitals de Washington au Madison Square Garden dimanche (15 h HE; TVAS, SN, ESPN), Panarin a expliqué comment il se sent à l’approche du tournoi printanier, comparativement à l’an dernier.

« Plus en confiance, a-t-il assuré. Les 28 points de plus font la différence. C’est de cette façon que je pourrais expliquer ce qui est différent. »

Panarin a connu sa meilleure saison régulière, et de loin, en inscrivant au moins un point dans 67 rencontres. Il a terminé dans le top-5 pour les buts (5e), les passes (5e) et les points (4e). Il devrait recevoir des votes pour le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe dans la LNH. Sans surprise, il a été nommé joueur par excellence des Rangers.

Mais les séries éliminatoires approchent, et tout ça ne veut plus rien dire, même si ça fait toute la différence pour Panarin au chapitre de la confiance.

« Je ressens de la motivation parce que le hockey est toute ma vie et c’est la raison pour laquelle je joue, a dit Panarin. J’aime les émotions. Bien entendu, les émotions sont plus agréables quand tu gagnes que quand tu perds. Parfois, tu as besoin des défaites pour voir la différence. »

La fin de la dernière saison a fait mal. Panarin espère qu’il en est ressorti meilleur.

« Peut-être, a-t-il dit. Je n’en suis pas certain. En saison régulière, oui, mais nous verrons pour la suite. Sur le plan mental, bien sûr que tu te sens mieux si tu as 28 points de plus, mais les séries sont comme une nouvelle saison, donc c’est difficile de le savoir en ce moment. »

Une chose dont Panarin est certain, c’est qu’il s’est senti en pleine forme toute la saison. À la blague, il dit se sentir comme s’il avait 16 ans. Il en a 32.

« La saison a été plaisante, a-t-il mentionné. J’ai bien dormi presque chaque soir durant la saison. C’est agréable de vivre une telle expérience dans la vie, mais ce n’est pas le temps de te reposer sur tes lauriers. »

Panarin attribue du mérite à ses compagnons de trio Vincent Trocheck et Alexis Lafrenière pour expliquer ses succès. Il souligne aussi l’apport de l’entraîneur Peter Laviolette et de son personnel, et de toute l’équipe des Rangers qui a établi des records de concession avec 55 victoires et 114 points. Sans oublier la confiance, et un peu de chance aussi.

« Je dirais que tous les morceaux du casse-tête étaient en place », a-t-il dit.

Pour Laviolette, c’est la volonté de Panarin de faire partie de l’élite qui a fait la différence.

« Il est un féroce compétiteur, a martelé Laviolette. Ce que tout le monde voit, ce sont ses habiletés à créer des jeux et son talent de marqueur, mais quand vous le voyez rivaliser à l’entraînement chaque jour pendant toute une saison avec des yeux d’entraîneur, vous appréciez encore plus son côté compétitif. »

Laviolette a découvert cette facette de Panarin cette saison parce qu’il avait dirigé contre lui seulement quelques fois auparavant.

Panarin a cumulé 341 points (100 buts, 241 mentions d’aide) en 268 matchs répartis sur quatre saisons avec les Rangers entre 2019 et 2023, ce qui est bon pour le quatrième rang dans la LNH. Mais même le centre Mika Zibanejad, son coéquipier depuis ses débuts à New York, a noté qu’il y avait quelque chose de différent chez Panarin cette saison.

« Il a toujours été l’un des meilleurs, mais il a vraiment atteint un autre niveau, ce qui est presque bizarre à dire, mais c’est génial à voir, a affirmé Zibanejad. Il sera un joueur important pour nous en séries. »

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