La perte de DeBrusk a menotté l'entraîneur-chef Jim Montgomery. Il a tout d'abord décidé de réunir Bergeron et Marchand avec David Pastrnak pour reformer la redoutable Perfection Line, quitte à sacrifier l'équilibre offensif qui a fait le succès de l'équipe jusqu'à présent cette année.
Une décision qui n'a pas nécessairement été payante à cinq contre cinq. En 72:04 de jeu, le trio a inscrit trois buts, mais en a aussi permis trois. Fort heureusement, ils ont beaucoup mieux paru en avantage numérique avec une récolte de six filets en 44:00.
Montgomery a donc décidé de retourner Pastrnak sur le deuxième trio en compagnie de Taylor Hall et David Krejci. Une sage décision, puisque Pastrnak a été sur la glace pour 14 buts de son équipe en 160:51, contre seulement quatre accordés.
Pendant ce temps, Bergeron et Marchand ont surtout eu Craig Smith à leur droite, mais les succès n'ont pas été au rendez-vous, puisque le trio a récolté cinq buts en 76:48 de jeu. Au moins, il n'en a permis aucun.
La tâche était peut-être trop imposante pour Smith, qui n'avait que quatre points en 23 rencontres avant que DeBrusk ne tombe au combat. Lors des 17 parties qui ont suivi, il a amassé six points, ce qui, somme toute, est une amélioration de sa production.
Avec ou sans DeBrusk, les Bruins sont dominants, eux qui ont maintenu le deuxième meilleur pourcentage de points de la LNH lors de l'absence de leur attaquant. Les Bostoniens ont connu une légère baisse de régime à la fin du mois de janvier, avec trois revers en quatre matchs, mais ils viennent de rebondir avec trois gains consécutifs pour faire passer à sept points leur avance au sommet du classement général de la Ligue.