Zibanejad Panarin

GREENBURGH, New York – Les Rangers de New York détiennent une avance de 2-0 dans leur série de première ronde. Pareil comme il y a un an. 

C’est ici que les comparaisons avec l’élimination hâtive de la saison dernière s’arrêtent. 

« Nouvelle année. Nouvelle équipe », a rétorqué le défenseur K’Andre Miller. 

Il serait facile pour les Rangers de revenir au printemps de la saison dernière, quand ils ont mené leur série de premier tour face aux Devils du New Jersey 2-0 avant de s’incliner en sept matchs, et de parler des leçons apprises maintenant qu’ils ont la même avance de 2-0 aux dépens des Capitals de Washington à l’approche du match no 3 de vendredi (19 h HE; MAX, MNMT, truTV, MSGSN, TNT, MSG, SN360, TVAS).

Mais si on fait abstraction de cette avance de deux matchs et du personnel grandement similaire à celui de la saison dernière, tout dans cette série et cette saison est différent pour les Rangers. 

L’évidence : 

L’an dernier, ils affrontaient les Devils, qui avaient l’avantage de la patinoire après avoir établi des records d’équipe en une saison pour les victoires (52) et les points (112).

Cette année, New York est l’équipe qui a établi des records d’équipe avec 55 victoires et 114 points, et Washington a été la dernière équipe à se qualifier pour les séries avec 91 points. 

L’an dernier, les Rangers ont facilement remporté les deux premiers matchs de la série par un score identique de 5-1. 

Cette année, ils ont dû trimer dur pour remporter 4-3 un match no 2 très physique, après leur victoire de 4-1 dans le match no 1. 

L’an dernier, les Rangers prenaient la direction du Madison Square Garden après avoir pris les devants 2-0. 

Cette année, ils partent à l’étranger avec leur avance. 

« On sait qu’il n’y aura rien de facile, a commenté le défenseur Adam Fox. L’an dernier, tu gagnes ces deux matchs, sur la route, et tu penses que tu peux rentrer à la maison en respirant mieux, mais ce n’est jamais comme ça en séries. Maintenant qu’on s’en va à l’étranger, on sait qu’on s’apprête à entrer dans un environnement hostile et on va être prêts pour ça. On ne s’attend pas à ce que ce soit facile, surtout à l’étranger avec un adversaire qui va jouer avec le sentiment du désespoir. »

Mais en dehors des différences évidentes se trouve le plus important changement chez les Rangers cette saison. 

« Une nouvelle identité d’équipe », a dit Miller. 

D’un bout à l’autre de la formation, les Rangers représentent une équipe plus agressive et prête à se battre.

À chaque entraînement, ils prennent part à des exercices intenses à 3-contre-3 et 4-contre-4 dans des espaces restreints. Ils célèbrent bruyamment leurs victoires, bâtons dans les airs. 

Tout revient à l’éthique de travail et au sens de la compétition dont l’entraîneur Peter Laviolette parlait quand il était question de ce qu’il voulait instaurer au sein de l’équipe au moment où il a été embauché en juin pour remplacer Gerard Gallant. 

Ces exercices ont commencé au camp d’entraînement. Et on les voyait encore pendant l’entraînement de jeudi. 

« Je pense que ç’a vraiment aidé à bâtir la chimie dans le vestiaire, a dit Miller. Nous avons vu ce que nous pouvons faire sur une saison de 82 matchs. Nous avons connu du succès et je pense que c’est un bon indicateur de ce à quoi ressemblent les entraînements. L’énergie déployée et les façons de faire se transposent des entraînements aux matchs. »

Ce degré de compétitivité fait de l’entraînement une partie de plaisir au lieu d’une corvée. 

« Ce sont toutes des batailles à 1-contre-1, du jeu en couverture homme à homme, et c’est de cette façon que nous voulons jouer, a remarqué le défenseur Braden Schneider. Tu dois gagner tes batailles pour gagner le match, et avoir cette mentalité est une chose sur laquelle tu dois continuer de t’entraîner. »

Il y a un an, après avoir marqué 10 buts et dominé les Devils dans les deux premiers matchs, les Rangers sont revenus à la maison en pensant que ce serait facile. Rapidement, ils tiraient de l’arrière 3-2 dans la série et se sont inclinés 4-0 dans le match no 7. 

Ils peuvent parler des leçons qu’ils ont tirées de tout ça, mais ce serait encore une fois d'y aller avec la comparaison évidente selon laquelle New York détenait une autre avance de 2-0 dans la série. 

À l’intérieur du vestiaire, il règne le sentiment que les Rangers ont déjà appris de l’an dernier, qu’ils sont déjà meilleurs en raison de cette expérience, et que leur destin de mener à nouveau 2-0 en première ronde en est la preuve. 

« Il y a un sentiment différent dans la chambre, a noté l’attaquant Jimmy Vesey. Nous savons ce que nous avons à faire, comment nous devons jouer. On a vieilli d’un an et je dirais qu’on est un peu plus organisés. »

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