« C'est pas mal incroyable, a-t-il poursuivi avec le sourire. C'est un peu bizarre parce que les quatre dernières années ont passé tellement vite. Je ne réalise pas encore que j'ai obtenu mon diplôme. C'était pas mal difficile. Heureusement, j'avais deux coéquipiers dans le même programme et on a survécu.
« J'espère que le hockey fonctionne pour les dix prochaines années, mais si ça ne tourne pas comme je le souhaite, j'ai toujours un diplôme. »
C'était en fait son objectif principal. Il avait décidé d'aller à Princeton principalement pour les études en espérant que sa carrière au hockey débouche sur quelque chose. Veronneau est l'un de ces joueurs qui se développent sur le tard et qui méritent une attention particulière, une fois dans la jeune vingtaine.
Finalement, sa volonté d'étudier lui aura permis d'atteindre la LNH.
« Ça m'a appris à développer mes habitudes de travail, a-t-il commenté. Je prends ce que je fais au hockey et je le transpose à l'école, et vice-versa. […] Je n'étais pas considéré comme un grand espoir quand j'étais jeune. Je me disais que c'était tant mieux si ça finissait par fonctionner. Le résultat est pas mal bon (rires). »
Page blanche
Maintenant qu'il a atteint la LNH et qu'il sait ce que ça prend pour y jouer, il doit y rester. Veronneau écoulera cette saison la deuxième et dernière année de son contrat, ce qui ne lui laisse pas trop de temps pour démontrer ce qu'il sait faire à ce niveau.
Malgré la bonne impression qu'il a laissée l'an dernier, c'est un peu comme s'il devait repartir les compteurs à zéro, étant donné la nomination de D.J. Smith comme entraîneur-chef au cours de l'été.
« Avec un nouvel entraîneur, il faut prouver qu'on a notre place dans l'équipe, a-t-il fait remarquer. Il y a beaucoup de bons jeunes joueurs ici. J'ai eu de bonnes discussions avec Smith. Il m'a simplement dit que ça allait fonctionner si je travaillais fort. »
Après quatre ans d'études en génie mécanique, Veronneau n'a pas besoin de se le faire rappeler.