Mika Zibanejad sait trop bien quel est l’objectif des Rangers de New York. Les joueurs le voient chaque jour au Madison Square Garden et au centre d’entraînement de l’équipe.
Une bannière de championnat. Les numéros retirés de Mike Richter (35), Brian Leetch (2), Mark Messier (11) et Adam Graves (9). Des anciens de l’équipe qui sont présentés à la foule presque chaque soir de match à domicile en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Des photos, des plaques et des trophées accrochés aux murs. Des moments marquants décrits de façon tout aussi marquante.
L’immortalité dans le paysage sportif de New York.
Trente ans plus tard, la conquête de la Coupe Stanley des Rangers en 1994 est encore omniprésente dans l’entourage de l’équipe, au Garden et dans la ville de New York. Il s’agit assurément du moment le plus important dans l’histoire de 98 ans de cette concession, qui fait partie des six originales de la LNH.
« Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un poids sur nos épaules, c’est plutôt une motivation à vivre ce qu’ils ont vécu, a dit Zibanejad. Nous avons vu les vidéos et nous entendons les gens en parler. Chaque personne se souvient d’où elle était à ce moment-là, ce qui se passait, ce qu’ils avaient mangé et bu. C’est quelque chose que tout le monde ici veut expérimenter. »
Les Rangers ont la moitié du chemin de fait, alors qu’ils se préparent à disputer le match no 1 de la finale de l’Association de l’Est contre les Panthers de la Floride au Madison Square Garden mercredi (20 h HE; TVAS, CBC, SN, ESPN+, ESPN).
Les comparaisons et les similitudes entre cette édition des Rangers et l’équipe de 1994 commencent à faire surface.
« Je ne dirais pas que c’est une réplique exacte, mais les fondations de cette équipe ont été assemblées de la même façon que la nôtre », a affirmé Neil Smith, directeur général de l’édition championne de 1994. « Quand vous analysez le tout, les fondations de l’équipe d’aujourd’hui sont les mêmes morceaux dont nous avions besoin à l’époque. »
Le hockey d’aujourd’hui est différent, avec moins d’intimidation et plus de talent. Il est aussi plus rapide. Les règles ont changé afin de mettre en valeur les habiletés des joueurs. Le hockey en général est arbitré et joué différemment aujourd’hui comparativement à 30 ans auparavant, mais les mêmes éléments font le succès d’une équipe.
« Le jeu de puissance était très important pour notre équipe et il l’est pour cette équipe également », a mentionné Leetch, qui a gagné le trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile à son équipe en séries en 1994.
Les Rangers montrent une efficacité de 31,4 pour cent en avantage numérique en 10 matchs des séries, au troisième rang parmi les équipes ayant disputé au moins deux rondes. Les Rangers de 1994 avaient affiché un rendement de 21,2 pour cent sur le jeu de puissance, au deuxième rang parmi les formations qui avaient joué au moins trois rondes.
« Les performances du gardien sont aussi importantes que l’avantage numérique », a ajouté Leetch.
Igor Shesterkin a un dossier de 8-2 avec une moyenne de buts alloués de 2,40 et un pourcentage d’arrêts de ,923 en 10 rencontres des séries.
Richter avait conservé une fiche de 16-7 avec une moyenne de 2,07 et un taux d’efficacité de ,921 en 23 parties il y a 30 ans.