Jack Adams a peut-être connu une incroyable carrière de 20 saisons comme entraîneur-chef et directeur général à Detroit - avec les Cougars, les Falcons et les Red Wings - et 16 autres uniquement comme DG, mais seulement trois de ses sept conquêtes de la Coupe Stanley ont été réussies alors qu'il était derrière le banc de l'équipe.
C'est pourquoi je crois que le trophée qui porte son nom depuis 1974 pourrait être renommé afin d'honorer Scotty Bowman, qui a soulevé la Coupe Stanley à neuf reprises comme entraîneur-chef, un record.
L'honneur pourrait également porter le nom de Toe Blake, qui suit Bowman de près avec huit conquêtes de la Coupe Stanley, mais la différence, c'est que Blake a remporté huit fois la Coupe avec la puissante machine qu'étaient les Canadiens de Montréal des années 1950 et 1960, dont cinq fois consécutives dès son arrivée derrière le banc de l'équipe. Bowman a dû travailler davantage. À la barre des Blues de St. Louis, équipe de l'expansion de 1967, il a atteint la finale lors de ses trois premières saisons, s'inclinant trois fois. Puis, comme pilote des Canadiens, il a gagné cinq fois la Coupe dans les années 1970. Mais le Tricolore était alors une équipe moins avantagée que les éditions de Blake en raison de l'arrivée du repêchage, ce qui a fait perdre aux Canadiens leur mainmise sur le talent du Québec.
Sa sixième Coupe, il l'a gagnée en 1991-92, lorsqu'il a pris la barre des Penguins de Pittsburgh à la suite du décès de l'entraîneur Bob Johnson, emporté par le cancer.
Puis une fois à Detroit, Bowman a probablement eu sa meilleure idée en carrière lorsqu'il a réuni ses cinq joueurs russes sur la même unité. Les Red Wings ont gagné la Coupe en 1997, 1998 et finalement en 2002, la dernière saison de Bowman comme pilote.
Avec une fiche de 1244-573-10 et 314 matchs nuls comme entraîneur, et un total de 50 années à occuper divers postes dans la LNH, Bowman mérite amplement de voir son nom être apposé au trophée remis au meilleur entraîneur-chef.